Longtemps considérés comme des laissés-pour–compte, le régime actuel a mis les autorités coutumières et religieuses au centre des prises de décisions concernant la vie de la Nation. Une considération qui est à la base de l’accompagnement des actions du Président de la République dans la résolution de la crise actuelle du pays.
La gestion d’un pays n’est pas l’affaire de l’administration seule. Mais concerne aussi toutes les communautés à la base. Pour une meilleure implication de celles-ci (communautés), il faut faire recours à leurs Représentants que sont les autorités traditionnelles et religieuses.
Le Régime d’IBK ayant compris leur apport associe les Chefs coutumiers et religieux à la prise des décisions. Une considération censée contribuer de manière décisive à la résolution pacifique de la crise sociopolitique du pays.
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2013, toutes les couches socioprofessionnelles nationales sont consultées et impliquées dans la gestion des importantes affaires du pays. Qu’elles soient des communautés musulmanes ou chrétiennes, des organisations de la société civile, leurs avis et préoccupations sont pris en compte. Ce qui fait dire à certains leaders que le Pouvoir actuel a une gouvernance partagée. A toutes les étapes de la gestion des crises, ces associations et autorités coutumières sont représentées. Le 1er exemple en date demeure les pourparlers de sortie de crise engagés entre le Gouvernement et les groupés armés du Nord, tenus à Alger, et à l’intérieur du pays. Lors de ces différentes concertations, le Gouvernement a convié toutes les organisations faitières de la société civile et a mené des discussions inclusives. Ce qui a permis de ramener les groupes armés réfractaires tels que la Coordination des Mouvements de l’Armée (CMA) à la table de négociation.
De cette implication de la société civile dans la gestion des affaires du pays, les citoyens retiennent entre autres : le choix de l’Imam Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) comme Chef de mission des bons offices proposés des Religieux pour le retour de l’Administration et de l’Armée à Kidal ; le choix de l’Imam Ousmane Chérif Madani Haïdara comme Parrain national de la 23e édition du mois de solidarité et de lutte contre l’exclusion ; l’accueil triomphal réservé par le Chef de l’Etat lui-même à Jean Zerbo, fait Cardinal par le Pape à son retour de Rome. Cet accueil a réjoui la communauté chrétienne dans son ensemble qui a remercié le Chef de l’Etat pour cette marque de considération.
La rencontre organisée avec les Responsables coraniques sur la sécurité à Mopti par le Chef du Gouvernement rentre dans ces concertations sociales à l’actif du régime. La participation du Président de la République à l’intronisation du Chef des Niaré a renforcé la confiance existant entre le pouvoir et les autorités coutumières de la place.
Les organisations féminines ne sont pas restées en marge de ces concertations. Les associations faitières comme la CAFO, la FENACOF, les associations musulmanes et chrétiennes ont été conviées à bien de rencontres sur la vie de la Nation.
Les citoyens apprécient à sa juste valeur ces initiatives d’impliquer les communautés à la base à la recherche de solution à la crise actuelle. Déjà certains y voient un début de solution à celle-ci (crise). Ce qui surclasse ce Régime sur ses précédents en matière d’implication des citoyens à la base dans la gestion des affaires de la nation. Ce qui amène bien d’observateurs avertis d’affirmer que le bout du tunnel de la crise n’est pas loin avec la posture adoptée par le pouvoir. Une lueur d’espoir renait pour les Maliens pressés de tourner pour de bon l’actuelle douloureuse page de l’Histoire de leur chère Patrie.
Ambaba de Dissongo