Ils sont au total 140 nouveaux éléments des Casques bleus dont 11 femmes qui sont venus du Burkina Faso pour renforcer l’effectif de la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA). Ces éléments vont contribuer, aux côtés des autres nations présentes, au renforcement de la stabilité et de la paix.
Les soldats de la paix de l’unité de police constituée de UNPOL du Burkina Faso sont récemment arrivés dans la Cité des Askia. Ils sont déjà en train de suivre une formation spécifique d’initiation en matière d’organisation de la police onusienne, de la conduite et discipline et des différentes formes d’exploitation et d’abus sexuels, de la bonne méthode de prévention du VIH, entre autres.
“Nous avons appris, au cours de cette formation, combien il est important de faire preuve d’un degré de tolérance zéro vis-à-vis de l’exploitation et des abus sexuels”, a déclaré le commandant burkinabè Adama SAWADOGO, qui fait partie de la gendarmerie de son pays depuis 1991. Il est bien conscient des défis que ses éléments et lui-même doivent relever dans une région plongée dans l’insécurité, aux conditions climatiques difficiles.
Faut-il le rappeler, le Burkina Faso participe aux opérations de maintien de la paix de l’ONU au Mali depuis le déploiement de la MINUSMA en 2013. “Mon pays est et reste résolu à tout mettre en œuvre pour que la paix et la stabilité reviennent définitivement au Mali”, a ajouté Adama SAWADOGO.
Notons que la question sécuritaire au Mali concerne tous les pays du Sahel, voire l’Afrique occidentale et le Maghreb. Ce qui prouve à suffisance la montée des risques vers l’Europe. Conscients de l’augmentation de la menace, les pays frontaliers du Sahel ont mis en place une force conjointe dénommée “Force Conjointe du G5 Sahel” pour faire face au terrorisme.
Par Boubacar DIARRA
Source : le soir de bamako