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Rencontre ministre de l’éducation et partenaires sociaux : La capitalisation des acquis en ligne de mire

Pour capitaliser les acquis de son département, le ministre de l’Education nationale, Housseïni Amion Guindo, a pris langue avec les partenaires sociaux de l’éducation. Cette rencontre tenue la semaine dernière dans les locaux dudit département a fait l’objet de plusieurs recommandations pour la réussite des missions assignées au Département de tutelle.

Nommé à la tête du département de l’Education nationale, Housseïni Amion Guindo a su forger l’admiration des Maliens. Car, il a mis fin au surplace qui s’installait dans ce ministère. Il s’agit de l’obtention du statut des enseignants ayant abouti à la levée de leur grève illimitée qui commençait à alerter la sensibilité des élèves et leurs parents. Après cette prouesse réalisée grâce au concours d’autres membres du gouvernement et les partenaires sociaux, il était plus que nécessaire d’initier la présente rencontre.

Dans son intervention, le Ministre  Housseïni Amion Guindo a salué les efforts consentis par les partenaires sociaux dans la gestion des différentes crises qui ont secoué le secteur de l’éducation. Conscient  de ces apports, soulignera-t-il, le gouvernement du Mali a jugé nécessaire de mettre en place un espace formel d’échange entre le département et ses partenaires sociaux  dédiés à la cause de l’école.

A en croire le ministre de l’Education, ce cadre de concertation vise essentiellement à  identifier les problèmes,  proposer des solutions et  suivre la mise en œuvre des solutions préconisées et des engagements pris.

Pour le Ministre Guindo, au regard des exigences du secteur de l’éducation, il urge d’accélérer les choses afin que nos produits  (élèves) soient plus compétitifs sur le marché mondial, où seul les excellents ont voix au chapitre. «Nous devons faire le point de la mise en œuvre des revendications des syndicats d’enseignants et proposer des pistes nous permettant de faire face à celles qui n’ont toujours pas été honorées », soulignera-t-il. De même, ajoute le ministre, il est impérieux d’identifier les problèmes pouvant constituer d’entrave pour le bon fonctionnement  de notre système éducatif et suggérer des solutions pérennes. Partant, l’orateur a exhorté l’assistance à approfondir la réflexion sur l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif malien, afin de donner espoir aux élèves et maîtres de ces structures; la transformation  de toutes les écoles communautaires en écoles publiques à l’effet de réduire les inégalités d’accès à l’école. S’y ajoutent les modalités de maîtrise des effectifs des personnels (enseignants et élèves) pour leur utilisation rationnelle et pour une meilleure gestion des ressources.

Représentant les partenaires sociaux, le doyen Mamadou Lamine Diarra a fait le tour d’horizon des maux qui minent l’école malienne. Il s’agit des années blanches et facultatives occasionnées par des grèves à répétition des élèves et enseignants. Ce qui consiste  à discréditer nos diplômes. Pour lui,  si les académies d’enseignement  faisaient correctement leur travail, le gouvernement maitriserait  sans doute le nombre d’élèves. Et que  si les conseils pédagogiques se tenaient régulièrement, le gouvernement connaîtrait  le nombre d’enseignants au Mali. Mamadou Lamine Diarra est convaincu que si l’école malienne va à la dérive, c’est parce que l’impunité est présente à tous les niveaux.

 La question du respect de l’engagement du gouvernement a fait l’objet de débats francs, parfois houleux et de mise en garde à l’occasion de cette prise de contact. Les partenaires sociaux estiment  que le gouvernement n’a jamais respecté ses engagements à temps. Partant, ils ont exhorté le ministre à éviter cette pratique et à jouer franc-jeu avec comme principe ‘’carte sur table’’ comme il l’a fait dans le dossier du statut particulier des enseignants.

Faut-il le rappeler, le ministre de l’Education a saisi cette tribune pour donner des assurances.

«Nous allons réunir tous les moyens afin que le cadre de concertation puisse travailler de façon permanente et dans les meilleures conditions. Le gouvernement du Mali mettra tout en œuvre pour que les années scolaires soient de plus en plus normales. Nous ferons en sorte que les engagements pris par l’Etat soient respectés dans les délais», a promis le ministre Housseïni Amion Guindo.

Oumar KONATE

 

Source: La Preuve

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