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Rencontre entre le chef de l’Etat et les partis politiques Majorité : ECHANGES UTILES SUR LES GRANDS SUJETS DE LA NATION

Les débats ont essentiellement porté sur situation à Kidal et les questions liées à la gestion de l’Etat

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Informer la classe politique sur les grands sujets de la nation comme la situation à Kidal, tombée dans la main des rebelles, tel était l’exercice auquel le chef de l’Etat s’est soumis hier à Koulouba après le traditionnel Conseil des ministres. Ibrahim Boubacar Kéita a rencontré dans un premier temps les partis de la majorité présidentielle (plus d’une soixantaine) représentés pour la plupart par leurs présidents, notamment Tiémoko Sangaré de l’ADEMA, Choguel Kokalla Maïga du MPR, Oumar Mariko de SADI, Blaise Sangaré de CDS, Mountaga Tall du CNID, Konimba Sidibé de MODEC, Younouss Hamèye Dicko du RDS. D’après les informations que nous avons pu glaner avec les uns et les autres, les échanges ont porté essentiellement sur la problématique de la question du nord et les questions liées à la gestion de l’Etat

Tiémoko Sangaré, président par intérim de l’ADEMA, estime qu’avec tout ce qui se passe actuellement dans le pays, il était important que le chef de l’Etat rencontre les partis de la majorité présidentielle pour en débattre. « Avec le président de la République, il était question de nous édifier par rapport à tout ce qui a été fait ces derniers temps et tout ce qui se passe actuellement. Comme vous le savez,  quand les hommes se laissent gérer par la rumeur, cela crée des problèmes. Les informations que le président a données permettront aux différents responsables des partis de la majorité présidentielle de bien informer, à leur tour, leurs militants et d’être efficaces dans leur travail de soutien à l’action des autorités », a dit Tiémoko Sangaré. Pour le président par intérim de l’ADEMA, notre pays a besoin que  toutes les forces soient réunies dernière les autorités pour faire face aux difficultés du moment. « Quand il y a péril en la demeure, je pense que le plus important pour tout le monde, c’est d’apporter, chacun en ce qui le concerne, sa contribution. Le Mali est à cette phase aujourd’hui. Nous avons besoin d’être ensemble pour nous battre pour sauver notre pays. C’est un devoir pour chacun d’entre nous. Nous le devons à ceux qui se sont battus pour faire ce pays avant nous. Nous devons continuer à le faire pour ceux qui vont venir après nous», a-t-il détaillé.

Quant à Me Mountaga Tall du CNID, il a indiqué que cette rencontre avec le président de la République était nécessaire, que dans un esprit démocratique et patriotique les acteurs politiques soient informés sur la situation qui prévaut actuellement au pays. « Nous avons écouté attentivement les informations que le président a données et bien évidemment nous essayerons d’en faire bon usage », a-t-il déclaré.

Pour Blaise Sangaré de CDS, cette invitation du président de la République aux partis de la majorité est une manière de les impliquer dans la recherche de solution aux éléments qui posent problème dans la gestion de la crise sécuritaire à Kidal. « Nous devons faire en sorte que la population malienne puisse comprendre que les autorités sont en train de faire de leur mieux pour que cette crise du nord soit réglée dans le dialogue et la compréhension », a-t-il dit.

Le secrétaire général du parti SADI, député à l’Assemblée nationale, Dr Oumar Mariko estime que la rencontre avec le président de la République était une bonne chose et mérite d’être pérennisée pour que les acteurs politiques soient au même niveau d’information sur la situation du pays. Selon lui, les questions qui ont été débattues en salle avec le chef de l’Etat, portant sur l’actualité, sont vitales pour l’avenir de notre pays. « Nous avons discuté avec le chef de l’Etat de la question du nord, voir comment il faut la résoudre. Nous avons aussi parlé de tous ces bruits autour de la gestion de l’Etat dont nous avons pu avoir le sentiment du président de la République », a-t-il dit.

Oumar Mariko souhaite que ces échanges avec le chef de l’Etat soient suivis des débats contradictoires pour les partis qui sont engagés dans la majorité présidentielle. « Si nous sommes engagés dans la majorité présidentielle aujourd’hui, c’est pour bannir certaines pratiques qui n’ont fait ni la fierté ni la dignité de ce pays. Maintenant comme nous parlons tous d’honneur et de dignité,  nous devons débattre franchement de toutes les questions. Nous devons contribuer à la construction d’un Mali de paix, de cohésion nationale et de justice sociale », a-t-il souligné.

Le leader du parti SADI a été très explicite sur la question de la rébellion à Kidal. « Cette question est en même temps simple et complexe. Sa complexité réside dans les préjugés, dans les ragots et dans le fait international. Nous sommes entre Maliens et il y a seulement le MNLA qui dit qu’il n’est pas malien. Je prône le dialogue entre les autorités et les deux autres groupements armés à savoir le Haut conseil de l’Azawad et le Mouvement arabe de l’Azawad dans le cadre des accords de Ouagadougou. Le MNLA qui veut la partition du pays aura tous les Maliens sur son dos », a-t-il déclaré.

Le Pr. Youssouf Hamèye Dicko du RDS pense que le président de la République engagé à instaurer la dignité et l’honneur du peuple malien a besoin du soutien de tous les acteurs politiques. Selon lui, les attaques qui sont aujourd’hui lancées à l’endroit du chef de l’Etat proviennent des gens qui veulent détruire le Mali.

M. KEITA

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