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Opposition : DANS UN ESPRIT REPUBLICAIN

Après les partis membres de la majorité présidentielle, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré ceux de l’opposition. Ceux-ci étaient au nombre d’une douzaine. La rencontre a duré environ une heure.

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A l’issue des entretiens certains responsables de l’opposition se sont confiés à la presse. A commencer par le leader de l’URD et député, Soumaïla Cissé.  « ça été l’occasion pour lui de nous faire le point de la situation globale du pays et nous faire part de sa vision de la situation. Il nous a surtout donné des informations sur Kidal. Je crois que ceci était très important. Nous l’avons écouté avec beaucoup d’attention. Ce qui est sûr, c’est que l’opposition malienne est une opposition responsable. Une opposition qui ne va pas manquer de critiques, de propositions pour qu’il y ait une alternance dans ce pays », a déclaré le candidat de l’URD à la dernière élection présidentielle.

« Nous avons fait remarquer au chef de l’Etat que nous sommes des Maliens à part entière et que nous aimons ce pays profondément. Nous sommes prêts à aider notre pays, quelle que soit la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Mais nous avons besoin d’un cadre d’échanges et de méthodes. Aujourd’hui, la démocratie malienne a besoin d’une opposition responsable, forte, consultée, respectée. Le président a pris l’engagement qu’il y aura d’autres rencontres. J’espère qu’au cours de ces rencontres nous dégagerons un minimum de solutions pour que le Mali s’en sorte », a poursuivi Soumaïla Cissé.

« L’épisode de Kidal a été très douloureux pour l’ensemble des Maliens, pour nous à l’opposition. Nous souhaitons que les responsabilités soient clairement situées pour que nous ne tombions plus dans des situations d’humiliation comme celle  que nous avions connue le 21 mai dernier à Kidal », a conclu le député élu à Niafunké.

Quant à Modibo Sidibé, candidat du parti Fare Ankawili à l’élection présidentielle, il déclaré : « Nous sommes tous des Maliens. Nous sommes tous des patriotes. Nous souhaitons tous que l’on puisse trouver une solution. Nous avons également parlé d’un cadre d’échanges qui se mettrait en place dans le respect du jeu démocratique. C’était un premier tour d’information. Nous souhaitons que Kidal et l’ensemble du pays soient dans une seule direction de développement ».

Pour Jeamille Bittar de l’Union des mouvements et associations (UMAM), les hôtes de Koulouba ont reçu « de très bonnes informations de la part du premier responsable du pays par rapport à la situation qui est très préoccupante ». Et le candidat de l’UMAM à la présidentielle de poursuivre : « Le cadre ainsi défini va nous permettre d’avancer main dans la main. Le Mali est un. Nous avons le même sentiment. Ce n’est ni une question d’opposition ou de majorité par rapport à la résolution de la crise au Nord. La situation au Nord est très préoccupante. On ne cherchera pas à savoir qui a raison ou qui a tort pour parler de développement. Il faut parler de paix d’abord. Sans paix il n’y a rien. La sortie de cette crise en appelle à la bonne volonté de tous les Maliens ».

SOURCE / ESSOR

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