A la rencontre entre le président Modibo SIDIBE et le président Choguel KOKALA MAIGA du MPR, très vite l’on a constaté une similitude de la démarche prônée par les 2 responsables pour sortir notre pays de la situation de crise, qu’il traverse depuis quelques années. La rencontre s’est déroulée au siège du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR) en présence de quelques collaborateurs des 2 personnalités.
Pour le président Choguel MAIGA, il est de plus en plus unanime que le dialogue national s’impose désormais comme un impératif, alors ce qui urge de nos jours, c’est de faire vite car le temps presse. Trouver les formules nécessaires pour mettre en route ce dialogue national avec une autorité morale légitime. Du coup l’actuel premier ministre ne doit pas organiser ce dialogue, il faut une personnalité consensuelle acceptée d’une grande majorité de Maliens et ce processus va très vite soulager le pays. La similitude dans la démarche est du faite que le MPR comme les FARE sont convaincu des vertus de la réflexion et de l’analyse des thématiques politiques, pour la gestion des affaires publiques. Cette réflexion stratégique permet de faires des propositions concrètes appropriées pour apporter des solutions. Le dialogue national pour le Dr ChoguelMaiga doit apporter des solutions en termes d’efficacité de l’action publique, mais attention il ne s’agit aucunement de distribution de postes ou d’un partage quelconque de gâteau. Il est donc urgent de réagir pour que le pays ne s’affaisse pas d’avantage avec la conduite actuelle des cadres du régime qui sont un dénie total de crise profond du pays.
Pour sa part de président des FARE dans son intervention, a salué la disponibilité du président du MPR, avant de saluer la convergence de point de point de vue pour ce qui est la nécessité de conférer à l’action publique une nouvelle légitimité. Car pour le président SIDIBE, les grandes reformes ne se résument pas à réviser la constitution, tout comme ça peut pas se réduire à demander aux gens dans un cadre de concertation, votre point de vue sur le système électorale, le découpage… donc des reformes détaillées pour un agenda. Alors que pour nous, il faut de grande vision des reformes, pour discuter du Mali et sortir le pays de cette situation de crise, car sans rentrer dans les détails, l’état aujourd’hui fait partir du problème avec en toile de fond des questions fondamentales sur : la sécurité, la justice, du système de défense, de l’administration…
C’est aux Maliens de décider de tout, ainsi pour le Président SIDIBE , une fois de plus, pour ce qui est de l’accord pour la paix, il n’a pas été politiquement porté, alors le dialogue national pourrait être un cadre d’appropriation. Pour que le souffle politique nécessaire soit apporté en cours dans un processus dynamique, pour une sortie de crise et un redressement du Mali entier. Pour ce qui est du PMR (Pacte Malien pour le Renouveau), il s’agit d’une initiative de quelques partis pour concrétiser cette volonté de refondation, le regroupement est ouvert à tous les partis politiques (opposition et majorité) avec comme seule vision le Mali, c’est pourquoi jusque là, rien a été signé. Le président SIDIBE a terminé son propos par le sujet de la révision constitutionnelle qui de son point de vue est opportune de nos jours, tant les insuffisances sont assez connues. Mais, la préoccupation est le portage, ainsi pour le président, bien qu’il respecte la qualité des personnalités du comité des experts pour la reforme constitutionnelle, ce comité ne peut pas porter, les reformes qui sont d’essence politique. Donc, il faut que ce soit les politiques qui portent cette reforme, surtout en ces instants cruciaux pour le président SIDIBE : « pour nous, même si le président délègue, on admet qu’il est délégué même si c’est difficile à croire, car il est difficile de déléguer de telle prérogative, on admet, nous pensons que c’est le politique qui doit annoncer le pourquoi et le comment de cette reforme… »
Golby KAN