La structure sous-régionale souhaite avoir un chronogramme avant la conférence des chefs d’Etat prévue pour le 12 décembre 2021, alors que les assises nationales doivent en principe se tenir vers la fin du mois de décembre. Pourtant, le chronogramme détaillé des élections pourrait être établi à l’issue de ces rencontres ; ce qui mettrait la Transition dans une impasse.
Cette rencontre avec les autorités traditionnelles peut être considérée comme une mini-assise. Il est fort probable que le gouvernement envoie une deuxième correspondance au président ghanéen faisant état d’un chronogramme bien détaillé portant la durée de la prorogation.
Ces patriarches ont toujours apporté leur soutien au régime en place, alors les autorités de la Transition ne doivent en aucun cas en faire un mur de protection. Parmi ces gens figurent des individus qui prennent souvent des décisions qui ne sont toujours pas partagées par leurs populations. Pour preuve, dans la région de Mopti, les populations n’ont pas tardé à montrer leur mécontentement suite aux récents propos tenus par leur patriarche.
Les autorités traditionnelles se doivent de soutenir l’Exécutif en place puisqu’elles représentent l’Etat dans les zones les plus reculées. Elles sont d’une grande importance pour l’administration. De ce fait, les autorités en place doivent songer à leur conférer un statut pour officiellement agir au nom de l’Etat. L’Etat doit se focaliser sur le peuple, sans oublier qu’il est versatile.
Abdoul Aziz Diallo
Source: Le Démocrate– Mali