Le mouvement ‘’Alternative pour le Mali’’ a vu le jour depuis janvier 2021. Et veut être un mouvement de prise de conscience et de rupture avec l’ancienne génération qui a montré ses limites depuis longtemps. « Le Mali est notre seule raison d’être ».Voilà le slogan prôné par de jeunes hommes, avec à leur tête le coordinateur général Mamadou Traoré dit le Roi, un homme politique, originaire de Ségou. Placé sous le haut parrainage de M. Mohamed Salia Touré, ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ce lancement a permis à M. Mamadou Traoré d’étaler sa vision pour un Mali nouveau.
Prenant la parole, Mme Traoré Salimata Traoré, présidente des femmes, a développé le rôle primordial de la femme dans la vie de la société en général et dans le changement de comportement en particulier. Selon elle, la femme a le pouvoir de rendre la vie d’une nation meilleure si elle le désire, car c’est elle qui inculque l’éducation depuis le bas âge. Pour conclure, elle a invité toutes les femmes de son organisation à une prise de conscience rapide en promouvant « le changement de comportement d’abord dans les foyers, pour atteindre ensuite la société malienne toute entière.»
Le coordinateur général d’Alternative pour le Mali, en la personne de Mamadou Traoré dit le Roi, a d’abord détaillé les crises multiformes que traverse le Mali depuis des décennies, notamment la crise politico-sécuritaire, la sécurité alimentaire, entre autres. Avant d’assurer que le peuple malien et ses hommes politiques véreux en sont tous responsables d’une part. « Les différentes crises sont sans équivoque l’œuvre des politiciens », dit-il. Avant d’ajouter : « Mais ces politiciens se sont retrouvés à gérer le Mali grâce à des Maliens qui ont plébiscité pour eux pour juste 2 000 FCFA. » Pour trouver des solutions idoines, ‘’le Roi’’ appelle les politiciens à se mettre en question et à assumer leur part de responsabilité dans ce qui se passe actuellement au Mali.
Concernant la sécurité alimentaire au Mali, M. Traoré affirme sans détour que le Mali est dans le rouge. En ce point, il se veut être « porteur de solutions » si les autorités du Mali font appel à ses compétences en la matière.
Le dernier point abordé par le coordinateur est le bras de fer entre le Mali et la Cedeao. L’alternative pour le Mali « soutient les autorités de la transition » sans pour autant être contre la Cedeao. Pour ce faire, il invite le gouvernement du Mali à « privilégier le dialogue avec les institutions nationales », en lieu et place d’un bras de fer.
Cheickna Coulibaly
Source: Le Démocrate– Mali