Dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus, les gouvernements des pays membres de la CEDEAO avaient pris des mesures drastiques pour briser la chaîne de contamination de la pandémie. Toute chose qui a considérablement affecté l’économie des différents pays. Ainsi, pour donner une réponse à cette situation, le Comité interministériel des Transports et du Commerce de la CEDEAO a tenu des réunions les 12 et 16 juin 2020 par Vidéoconférence afin d’échanger sur l’ouverture très prochaine de leurs frontières.
Après échanges francs et fructueux, le Comité interministériel a annoncé la reprise des activités de transports terrestres, aériens et maritimes en trois phases.
En effet, les activités débuteront en fin juin 2020, selon les acteurs du secteur par une ouverture interne avec les aéroports domestiques tout en levant les restrictions relatives aux transports terrestres au sein de la zone CEDEAO.
La deuxième phase de la reprise, qui est prévue pour juillet 2020 au plus tard, concernera l’ouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes entre les pays membre de l’Organisation ouest-africaine.
Cette reprise, apprend-on, favorisera la libre circulation des biens et des personnes sur la base d’une application stricte des lignes directrices proposées pour l’harmonisation et la facilitation du commerce et du transport transfrontaliers de la zone CEDEAO.
Quant à la troisième étape, elle consistera à ouvrir les frontières aériennes et terrestres aux autres pays ne présentant pas de niveau très élevé de taux de contamination de la Covid 19 à partir du 31 juillet au plus tard. En réalité, il s’agit de l’ouverture progressive et coordonnée des frontières terrestres des Etats membres de la CEDEAO et des aéroports sur la base des données sanitaires et la proposition des lignes directrices pour l’harmonisation et la facilitation du commerce et du transport transfrontalier.
Cette ouverture coordonnée et progressive des activités de transports et du commerce au sein des pays de la CEDEAO, se veut une réponse régionale qui permettra la circulation immédiate de fournitures et d’équipements médicaux, humanitaires, de biens et de personnes dans la lutte contre la pandémie dans la zone, soutiennent les experts du Comité interministériel ayant statué sur la question.
Andiè Adama DARA.
Source: Bamakonews