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«Rejoindre l’Alliance des États du Sahel n’est pas à l’ordre du jour» (Diomaye Faye)

Pour le président sénégalais, l’urgence est de redynamiser la Cédéao.

Lors de sa visite de travail et d’amitié au Mali, vendredi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a abordé la question de l’intégration éventuelle du Sénégal dans l’Alliance des États du Sahel (AES). Interrogé sur le sujet lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue malien, le colonel Assimi Goïta, il a déclaré : « Cela n’est pas à l’heure du jour. »

Faye a souligné l’importance de redynamiser la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). « Comme je vous ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur des bases nouvelles qui nous évitent la situation que nous traversons aujourd’hui », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que tant que cet objectif n’était pas atteint, il était crucial de continuer à travailler au sein de l’institution regionale. « Tant qu’on est dans cet élan-là, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la Cédéao avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions », a insisté le Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye a dit comprendre la position du Mali qui, «quoique rigide n’est pas inflexible».

En septembre 2023, Bamako, Ouagadougou et Niamey ont fondé l’AES pour gérer la sécurité de leurs frontières communes. Trois mois plus tard, ces trois États, dirigés par des militaires, ont annoncé leur départ de la Cedeao, accusant l’organisation communautaire de servir les intérêts des puissances occidentales.

AC/APA

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