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Règlement de comptes

Selon le site Sahara Media, le corps d’un responsable du Mnla a été retrouvé vendredi 25 octobre 2013, égorgé à Kidal. D’aucuns soupçonnent un règlement de comptes interne, et d’autres, une revanche d’Aqmi pour raison de collaboration du Mnla avec les Français. Selon un habitant de Kidal, depuis la proclamation des listes pour les législatives, il y a une vive tension dans la ville de Kidal. Certains parlent de trahison, car ils ont été surpris de voir que l’un des fils du vieux Intalla, Mohamed Ag Intalla, est candidat sur la liste Rpm dans le cercle de Tin-Essako. Ahmada Ag Bibi est aussi candidat dans le cercle d’Abeïbara. Mieux, à Tin-Essako, Mohamed Ag Intalla est le seul candidat et si à Kidal, il y a 3 listes, Abeïbara et Tessalit ont chacune 2 listes. Aïcha Belco Maïga  (Tessalit), Ahamada Ag Bibi (Abeïbara),  Mohamed Ag Intalla (Tin-Essako) et Inawelène Ag Ahmed (Kidal) sont sur les listes Rpm. Sur les listes de la région de Kidal, l’Urd n’a qu’une seule et les 3  autres sont des listes indépendantes.

 

 

Union des forces ou Hydre

 

La force Serval, l’armée malienne et les soldats de la Minusma ont décidé d’unir leurs forces pour mener des actions dans le Nord du Mali : l’opération s’appelle Hydre. Elle a pour mission d’affaiblir les groupes terroristes islamistes toujours présents dans le Nord du Mali. Elle est menée conjointement par la force française Serval et par l’armée malienne, avec le soutien des casques bleus des Nations unies. Les soldats de la paix n’ont pas de mandat pour effectuer des missions offensives de lutte anti-terroriste, mais apportent néanmoins un appui de coordination. Surtout, la spécificité de cette opération, c’est l’implication inédite des militaires maliens. Plus de 1 500 hommes sont engagés dans l’opération Hydre, qui a en fait été lancée dans le plus grand secret, dimanche dernier. Et le gros des troupes est fourni par l’armée malienne qui a engagé entre 800 et 900 hommes, selon son porte-parole, le Colonel Souleymane Maïga. Leur mission : ratisser les étangs et les zones boisées de la région du Gourma, au-dessus du fleuve Niger, qui pourraient servir de refuges aux combattants islamistes. Parmi les troupes engagées dans l’opération, on note la présence du bataillon Elou, fraîchement sorti de la mission européenne de formation Eutm.

 

 

 

Groupes islamistes : chronologie des dernières attaques

 

13 septembre : l’armée repère un pick-up suspect dans le secteur d’Almoutarast, les occupants ouvrent le feu. L’armée française réplique. Bilan : 1 mort et 2 prisonniers. 28 septembre : les terroristes s’attaquent à une caserne de l’armée malienne à Tombouctou. Deux civils et les 4 kamikazes sont tués. Sept soldats maliens sont blessés. 1er octobre : les forces spéciales localisent les membres d’une Katiba à Douaya au Nord de Tombouctou. Les affrontements font une dizaine de morts, côté jihadiste. 8 octobre : des roquettes s’abattent sur Gao. Le Mujao revendique les tirs qui ont fait un mort, côté malien. 10-17 octobre : 800 soldats français découvrent un camp jihadiste, mais pas de combattants. 23 octobre : attentat à la voiture piégée suivi d’une fusillade. Deux casques bleus tchadiens perdent la vie et quatre autres sont grièvement blessés.

 

 

 

La femme de Toumani candidate

 

Parmi les multiples listes du Rassemblement pour le Mali (Rpm) en course pour les 147 sièges de l’Assemblée nationale, la femme du Secrétaire général de la présidence de la République est dans la compétition. Mme Diallo Aïssata Touré est candidate Rpm dans la circonscription électorale de Youwarou. Selon certaines indiscrétions, cette dame s’est battue pour IBK lors de la présidentielle. C’est pourquoi cette année, elle s’est lancée dans la course pour voir si les populations vont lui accorder la chance d’être député. Pendant les 3 semaines de campagne, elle doit se priver de Bamako pour aller aux côtés des siens. Précisons que Youwarou fait partie des cercles les moins développés du pays et en période hivernale, il est injoignable par la route.

 

22 millions d’euros par an

 

C’est la somme que la ville de Lyon donne par an à la région de Tombouctou dans le cadre du jumelage. Et c’est le colistier de Soumaïla Cissé et Dédeou Traoré et d’autres élus qui gèrent cette somme faramineuse. Aujourd’hui, l’impact n’est pas visible sur le terrain. Et les donateurs commencent à s’interroger sur la destination des fonds, qui tombent régulièrement, mais sur le terrain aucune réalisation concrète n’est visible. Pas de routes, d’écoles, de puits, encore moins d’infrastructures de base pour les populations. Selon nos sources, la ville de Lyon a décidé de changer de stratégie pour que les populations puissent enfin bénéficier du fruit de  ce jumelage.

 

 

 

Bataille pour les perdiems

 

Lors de la cérémonie de clôture des Etats généraux sur la décentralisation, les organisateurs et certains participants étaient à couteaux tirés. Raison : les perdiems de 4000 Fcfa par jour que certains participants ont jugé insignifiants. Surtout que le gouvernement a fait venir des gens du Nord, plus précisément de Kidal, qui ont été gérés sur une autre liste, pas comme les autres participants. Cela a fait très mal et d’autres se demandaient pourquoi le ministre délégué Malick Alhousseiny n’a fait appel qu’aux ressortissants du nord pour diriger certaines Commissions. Mieux, certains militants du Coren ont eu du boulot tout au long de cette rencontre. C’est pourquoi certains Bamakois n’ont pas voulu accepter les 4000 Fcfa. Et cela a fait grand bruit. Certains mécontents n’ont même pas suivi la cérémonie de clôture.

 

 

 

Article 320 de retour

 

Les Bamakois renouent avec l’article 320. En effet, en une semaine, la rue a brûlé vif 3 voleurs de motos à Bamako. Ce phénomène s’accentue avec la rentrée scolaire où plusieurs enfants sont dépossédés de leurs motos en pleine journée à Bamako. Et la nuit est pire, car certains quartiers de Bamako deviennent infréquentables. C’est face à cette situation que les populations de Bamako ont décidé de brûler les voleurs, que ce soient des voleurs de motos ou autres objets. Le gouvernement malien est muet face à cette situation, car aucune autorité n’a osé lever le petit doigt. Et pourtant, la justice de la rue n’est pas une bonne chose ; ça peut faire d’innocentes victimes. Elles doivent prendre des mesures idoines contre ce phénomène.

La Rédaction

SOURCE: Le Reporter

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