C’est le centre du pays, le plus éprouvé aujourd’hui et qui a subi d’un coup de fouet cette crise qui s’est étendue aux communautés vivant dans la zone. Qu’est ce qui ne sera pas mis en œuvre pour ces barons du pouvoir et qui ont créé des conditions surprenantes de trahir la volonté des maliens. Depuis quelques heures, celui qui avait échappé au drame suite à l’attaque de son convoi il y a quelques mois, débourse de millions pour contraindre les préfets et les sous-préfets violer de façon flagrante la transparence et la loi électorale.
Selon nos sources sur places, Abdrahamane Niang, un baron du RPM aux premières loges, aurait exigé aux représentants de l’Etat de réussir au moins 50 procurations par bureaux de vote en faveur du candidat sortant. Pire, il aurait ordonné également la signature des bulletins de vote dès ce samedi 28 Juillet par les présidents et les assesseurs.
Visiblement le ver est dans le fruit, l’habitude est une seconde nature et ce chef d’institution, comme tous ses amis du pouvoir, ne fait référence ni à son titre ni à son âge. Que fait-il du code de bonne conduite qui bannit toute tentative de fraude. N’a-t-il pas écouté le signal des partenaires bilatéraux et multilatéraux ?
Dans le cercle de Koro où il tire les ficèles, des localités comme Koporopen, Koporona et Pel Maoudé subissent la pression de celui qui doit éviter au Mali les actes de haute trahison. Le centre du Mali est singulier et l’échelle de la fraude et de la tentative de falsification sont déjà l’un le seul espoir d’un camp qui est aux affaires depuis 2013.
A suivre
Figaro mali