Dynamisme, pragmatisme et savoir-faire sont les trois choses que les observateurs retiennent du bouillant ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Depuis une semaine déjà, il tient ses collaborateurs et les Maliens en haleine, tant il innove et initie des projets et programmes pour booster l’emploi des jeunes et réduire considérablement le chômage et la précarité.
Les autorités de la transition ne se sont pas trompées sur le choix de Mohamed Salia Touré. A peine nommé, comme avec une baguette magique, le jeune ministre force l’admiration.
« On a été investi d’une mission. On attend de nous des résultats et pour cela, nous n’avons aucune excuse. J’attends le meilleur de chacun de vous. En équipe soudée, solidaire et créative nous allons relever les défis », ne cesse de répéter le ministre Touré à ses collaborateurs.
Après la Rentrée solennelle de la formation professionnelle, avec la tenue de la troisième édition de la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle à Bandiagara, il est sur de nouveaux chantiers. Une prouesse pour qui sait que cette initiative date de 2015 et depuis, seulement un ministre à ce poste est parvenu à organiser une édition. Mohamed Salia Touré l’a réussi en deux mois de fonction.
Conscient qu’il y a urgence à remobiliser les partenaires pour le financement du secteur de la formation professionnelle, le ministre Touré a décidé d’ouvrir son carnet d’adresse déjà assez fourni. Pour ce faire, il envisage la tenue d’une Table ronde avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur au mois de février prochain.
Une communication efficace
Persuadé que tous ses efforts seraient vains sans une communication à la hauteur, Mohamed Salia Touré a décidé de mettre de l’ordre dans son département. Pour ce faire, dès la semaine prochaine, il a envisagé d’harmoniser la communication du département de tutelle avec celles de tous les services centraux, les organismes personnalisés et les projets rattachés à lui. Cela, pour une meilleure coordination et plus d’efficacité dans la communication du ministère. Parce que pour le ministre Touré, plus rien ne doit être comme avant. Car, le mot d’ordre, pour lui, est clair : il faut s’investir pour la réforme profonde du secteur. Et aucun service ne doit rester en marge de cette dynamique.
Après cette activité qui lui tient à cœur, Mohamed Salia Touré envisage de se tourner vers la diaspora. Ainsi, son département, en collaboration avec celui des Maliens de l’extérieur, ont décidé d’organiser un ambitieux programme de mobilisation des compétences de la diaspora pour l’emploi au Mali. Ce dès la fin du mois janvier.
Poursuite des programmes d’urgence
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Mohamed Salia Touré, est tout feu tout flamme. C’est le moindre qu’on peut affirmer. Après l’inauguration du joyau devant abriter le Centre de formation professionnel de Sénou, le jeudi, financé par la coopération chinoise, le ministre Touré n’a pas chômé. Ainsi, à la tête d’une importante délégation, il s’est rendu à Siby, ce vendredi 8 janvier, où il a visité le Centre de formation professionnelle en transformation agroalimentaire (Caas).
Une visite qui s’inscrit dans la dynamique de l’exécution du Programme d’urgence du ministre entamé la veille, à Sénou. Le centre visité à Siby par le ministre Touré est financé par la Fondation allemande Klaús Tschira à travers la coopération décentralisée entre le Mali et l’Allemagne.
Ce centre, qui ouvrira ses portes en février, procédera à la formation de jeunes filles et des associations de femmes par vague de quarante (40) apprenantes par mois sur dix mois. A la fin de la visite, le ministre s’est dit très satisfait de ce qu’il a pu constater sur place.
Harber MAIGA