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Refondation de l’Etat: un Consortium plaide pour la relecture de la Charte des partis politiques

« Il faut la relecture de la Charte des partis politiques pour une meilleure représentativité des femmes et des jeunes dans les bureaux politiques nationaux à travers un quota de 30% de jeunes, 30% de femmes », c’est en substance la plaidoirie faite par les responsables du Consortium des organisations civiques et politiques de jeunes et de femmes dans la refondation de la Gouvernance. C’était à la faveur d’une conférence de presse animée, ce vendredi 17 juin 2022, à l’hôtel de l’Amitié.

 

Au présidium, on notait la présence du président du Réseau des jeunes des partis politiques du Mali (RJPPM), Samerou DIALLO; du président de Démocratie 101,  Mamadou Sansi BAH; de la présidente  du Réseau des femmes pour la consolidation de la paix (RFCOPA), Madame Laya KOUNTCHE  ARAMA, et le président de l’Association des blogueurs du Mali (ABM), Malick KONATE. C’était également en présence des représentants des Ambassadeurs des Pays-Bas et des Nations-Unies ; de la représentante de Open Society Initiative For West Africa ; etc.

Les organisateurs ont tout d’abord chanté l’hymne national avant de procéder à la présentation des différentes Organisations qui composent le Consortium. Ainsi, un manifeste a été lu par Samerou DIALLO.

Dans ledit document, les initiateurs soutiennent que la refondation de l’État passe inévitablement par le renouveau des codes et des pratiques de la gouvernance qui est l’affaire de tous les Maliens.

Samerou DIALLO a expliqué que grâce à cette conviction, les jeunes et les femmes des partis politiques et de la société civile avaient décidé de mettre en place ce Cadre, avec l’appui de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (NIMD) et Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) pour participer pleinement et de manière qualitative, à l’élan de refondation de notre pays, le Mali.

Les responsables du Consortium se disent convaincus que la participation et la représentativité des jeunes et des femmes dans les instances de prises de décisions sont un gage d’inclusivité et de durabilité pour les réformes et plus largement pour une meilleure gouvernance.

En effet, Samerou DIALLO a déclaré que ses camarades du Consortium s’engagent à poursuivre le plaidoyer pour la relecture de la Charte des partis politiques pour une meilleure représentativité des femmes et des jeunes dans les bureaux politiques nationaux à travers un quota de 30% de jeunes et 30% de femmes.

Ensuite, le Consortium demande l’intégration des jeunes dans les structures de suivi des recommandations des ANR et dans les commissions des réformes politiques et institutionnelles. À cela s’ajoute leur engagement pour l’apaisement du climat sociopolitique en renforçant la pratique du dialogue.

Aux dires de Samerou DIALLO, le Consortium réclame une concertation plus large en vue de favoriser une dynamique consensuelle autour des réformes électorales, notamment la nouvelle loi électorale, le projet de réorganisation territoriale et l’opérationnalisation de l’Agence indépendante de gestion des élections (AIGE).

Ainsi, selon le conférencier DIALLO, le Consortium veut des sanctions contre le nomadisme politique dans la Charte des partis politiques et/ou la loi électorale. Il exige la mise en place d’un Cadre d’échange périodique entre le CNT et les informateurs.

Enfin, Samerou DIALLO a déclaré que le Consortium est pour la création d’un Comité de vieille citoyenne et une Plateforme intégrée de suivi de mise en œuvre des recommandations des ANR.

Par SABA BALLO

Source : Info-Matin

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