Les membres de l’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) étaient réunis, les 29 et 30 décembre 2020 à la Bibliothèque nationale pour cogiter sur les grandes lignes «de la refondation du système éducatif au Mali», initiée par les autorités de la Transition.
L’ouverture des travaux qui portaient sur l’administration, la pédagogie, le financement et la fiscalité, était présidée par le secrétaire général de l’AEPAM, Abdoul Kassoum Touré, en présence du représentant du ministre de l’Éducation nationale, Barka Coulibaly et de nombreux invités.
Le secrétaire général de l’AEPAM a souligné que cet atelier s’inscrivait en droite ligne de l’engagement de son organisation à accompagner les pouvoirs publics chaque fois qu’il s’agit du développement de l’école malienne en général et de l’école privée en particulier.
Abdoul Kassoum Touré a aussi rappelé que cet engagement est resté constant depuis la création de l’AEPAM, après les évènements de 1991.
«La tenue de cet atelier témoigne de la pertinence de la confiance placée au secteur privé de l’enseignement. La capitalisation de cette marque de confiance est un devoir pour l’AEPAM. L’occasion sera mise à profit par les participants pour formuler des recommandations objectives par rapport aux quatre grands thèmes retenus», a dit le secrétaire général de l’AEPAM.
Pour sa part, le représentant du ministre de l’Éducation nationale a souligné que cet atelier est organisé par l’AEPAM pour apporter sa contribution à la «refondation de l’école malienne». Et Barka Coulibaly d’annoncer que les autorités de la Transition ont pensé qu’en réalité, depuis des années, l’école malienne vit dans une situation de désordre. Les résultats des examens de fin d’année sont moins satisfaisants, a-t-il ajouté.
Il a également révélé que d’autres ateliers suivraient et que le département prendrait en compte les résultats des travaux des différents ateliers pour en faire une synthèse générale pour la refondation de l’école. La question sera au cœur des assises sur l’Éducation qui seront organisées par le ministère de l’Éducation nationale, a-t-il énoncé.
Siné S. TRAORÉ
Source: L’Essor