Les politiques en matière de drogue en Afrique de l’ouest répriment aussi bien les trafiquants que les consommateurs. Cette guerre aveugle contre la drogue constitue un obstacle à l’assistance nécessaire dont ont besoin les usagers de la drogue.
Au Mali, bien que l’usage de drogue soit pénalisé, une politique plutôt hybride, mais progressiste s’est mise en place. En 2014, un Centre de Prise en Charge des Addictions a été inauguré à Bamako. Des usagers de drogues peuvent s’y rendre et bénéficier d’une prise en charge médico-sociale adaptée à leur addiction. http://bamada.net/yanfolila-le-rjdcys-engage-une-croisade-contre-la-drogue Le centre dispose également d’équipes mobiles qui se déplacent vers les usagers de drogue injectable pour les aider à réduire les risques spécifiques à cette forme de consommation de la drogue.
Par la voix de toxicomanes, anciens et actuels, de travailleurs sociaux, d’agents de santé et de décideurs politiques, ce court-métrage met en relief ce que signifie la réduction des risques et comment elle fonctionne dans le contexte malienne.
Il explore la collaboration continue entre les différents organes et organismes de l’Etat pour faire fonctionner le tout premier centre national de réduction des risques dans toute l’Afrique occidentale. http://bamada.net/limpact-du-trafic-de-drogue-dans-le-conflit-du-nord-mali Le Centre de Prise en charge Intégrée des addictions de Bamako (CEPIAB) crée un environnement favorable aux usagers de drogues leur permettant de regagner confiance en eux et de se réinsérer dans la société.
Cette intégration de la réduction des risques et de la prise en compte de la consommation de drogue comme une question de santé publique laisse à penser que le Mali ,pourrait facilement évoluer vers des politiques en matière de drogue plus efficaces. Une voie à vulgariser en Afrique de l’Ouest.
MLSIDIBE
Source: Bamada.net