Face à la crise sociopolitique que traverse notre pays depuis quelques mois, à laquelle s’est greffée une crise sécuritaire caractérisée par la recrudescence du grand banditisme, notamment dans les milieux urbains, une justice expéditive a vu le jour. Une situation que la CNDH condamne fermement.
Dans son communiqué, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a fait part de sa préoccupation face au grand banditisme qui sévit actuellement avec ses conséquences. Une situation face à laquelle,
« les populations se livrent souvent à des actes de vindicte populaire attentatoires aux droits fondamentaux, à la vie, à l’intégrité physique ».
Se fondant sur l’Acte fondamental du Mali, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, sacralisant tous les droits à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité, à la propriété, à une justice indépendante, impartiale, équitable induisant la présomption d’innocence, la CNDH a condamné
« tous les actes criminels perpétrés par les bandits de grand chemin ; condamne fermement tout acte de justice privée et/ou de vindicte populaire rappelle que nul n’est à l’abri de tels actes dès lors qu’il suffit parfois de se trouver au mauvais moment et au mauvais endroit ».
La CNDH appelle les autorités judiciaires compétentes à rechercher, poursuivre et juger toute personne impliquée dans la perpétration de tous crimes, abus et violation des droits de l’homme, conformément à la loi. Elle exhorte les forces de sécurité à améliorer leurs performances dans la lutte contre la délinquance violente et à ne point abdiquer face à la sécurisation des personnes et de leurs biens. Par ailleurs, (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 30 JUILLET 2020
KADOASSO I
NOUVEL HORIZON