Accord pour la paix, accord de paix, fora, séminaires, conférence d’entente nationale, Dialogue national inclusif, triumvirat, etc. Que n’a-t-on pas fait ou tenté de faire pour que les Maliens se parlent, qu’ils discutent, s’entendent, mettent le pays en avant et s’entendent sur le minimum ?
À chaque occasion, l’on croit que c’était la bonne. On nous le fait croire, en tout cas. Malheureusement, depuis quelques années, à chaque fois, au moment où l’on croit que nous approchons du but, il s’éloigne, sous nos yeux impuissants, un peu plus.
L’Accord pour la paix et la réconciliation a vécu (il vit encore) mais n’est toujours pas arrivé à mettre les Maliens d’accord ; on a essayé la conférence d’entende nationale et son train que personne ne peut, à présent, localiser. Ensuite, ce fut le Dialogue national inclusif aves ses recommandations dont on croyait qu’il allait arriver à bout de la mésentente chronique qui s’est installée entre les fils de ce pays.
Cette dernière assise, il faut le connaître, avait suscité beaucoup d’espoir surtout grâce à la qualité de ses participants. Malheureusement, quelques mois après sa tenue, le constat est amer. Le fossé n’a jamais été aussi grand entre les tenants du pouvoir et le reste des Maliens.
Oublier la grande mobilisation au Palais de la Culture, l’argent qui a été investi, les grands et beaux discours, les versets de Coran récités par IBK, la présence remarquée de la Guest-Star ATT, les engagements tenus sur place : au lieu de résoudre la crise, on a l’impression d’avoir reculé plusieurs années en arrière.
MT
Nouvelle Libération