En répondant aux questions des journalistes sur le coût de la vie au Mali, lors de la traditionnelle présentation de vœux de l’Um-Rda à la presse, Mme Diarra Raky Talla se félicite des acquis dont le mérite revient au gouvernement. Pour elle, l’Etat a consenti beaucoup d’efforts afin d’améliorer les conditions de vie des Maliens. Il s’agit entre autres de l’augmentation des salaires et des allocations familiales, la baisse de l’ITS.
Selon Mme Diarra Raky Talla, beaucoup d’efforts ont été consentis à l’endroit des travailleurs du Mali et leurs familles. Il s’agit des travailleurs des secteurs public et privé. Cela, pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs ainsi que le panier de la ménagère.
À ce niveau, il faut noter l’augmentation des salaires de base des agents de l’Etat à hauteur de 20%, étalée sur trois ans avec des effets cumulés qui font 21% ; l’augmentation des allocations familiales de 1 500 Fcfa à 3 500 Fcfa pour les enfants normaux et 4 000 Fcfa pour les enfants handicapés, ainsi que l’augmentation des frais de mission et la baisse l’indice de traitement sur les salaires (ITS) de 8 points. Cela a eu un impact sur l’ensemble des travailleurs.
Le ministre du Travail, de la Fonction publique se réjouit de ces efforts. Car, selon elle, «aucun gouvernement et aucun régime du Mali n’a eu à fournir autant d’efforts pour les travailleurs notamment en période de crise». Parlant du panier de la ménagère, Mme Diarra dira que les prix des denrées de première nécessité ont été maîtrisés. Entre autres, céréales, viande, légumes, sucre, huile, riz, gaz et électricité.
L’électricité est subventionnée par l’Etat à hauteur de 50 milliards de Fcfa, les denrées de première nécessité sont aussi subventionnées ainsi que la filière bétail-viande.
Enfin, Mme Diarra Raky Talla dira que les équipes du ministère du commerce sont sur le terrain pour contrôler l’application des mesures du gouvernement. Et les personnes qui ne respecteront pas ces mesures seraient sanctionnées par les réglementations et la loi en vigueur.
André TRAORE
SOURCE: Soleil Hebdo