En République démocratique du Congo (RDC), au moins deux personnes ont été tuées, ce dimanche 25 février 2018, lors des marches catholiques hostiles au chef de l’Etat, Joseph Kabila. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de l’ONU, qui précise que les deux personnes ont été tuées dans la capitale Kinshasa et à Mbandaka dans la province de l’Equateur (Ouest).
Dans un communiqué publié dimanche soir, l’organisation rapporte également que 47 blessés sont à déplorer et plus de 100 arrestations enregistrées sur l’ensemble du territoire rd-congolais. Initiées pour exiger du Président Joseph Kabila une déclaration solennelle qu’il ne briguera pas un troisième mandat, ces manifestations ont été réprimées par la police qui a tiré des balles réelles et balancé des gaz lacrymogènes sur les foules.
Un communiqué de la mission onusienne en RDC (MONUSCO) souligne que « la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies et cheffe de la MONUSCO appelle les autorités congolaises à mener des enquêtes crédibles sur ces incidents et à prendre les sanctions appropriées ». Pour sa part, le Comité laïc de coordination (CLC), Collectif catholique reconnu par l’épiscopat et le Saint-Siège, qui est à l’origine de cette troisième mobilisation contre Kabila, a fait état de trois morts : deux dans la capitale Kinshasa et un à Mbandaka.
Dans un communiqué publié dimanche soir, les responsables de ce collectif ont été on ne peut plus clairs : « Il n’y aura pas de répit pour le pouvoir en place, tant que nous n’aurons pas retrouvé notre dignité »
Afrik