La cérémonie de passation de pouvoir s’est déroulée ce 24 janvier 2019 à Kinshasa en l’absence des chefs d’Etats et de gouvernement des pays occidentaux.
On s’attendait à voir plusieurs présidents et chefs des gouvernements des pays occidentaux présent à la cérémonie d’investiture Félix Tshisékédi à Kinshasa. Ceux-ci se sont faits représenté par leurs ambassadeurs en poste dans la capitale congolaise.
En Afrique, seuls 17 chefs d’Etat ont pris part à cette cérémonie historique. Au regard de leurs implications et ingérence dans le processus électoral en RDC,
Félix Tshisékédi a prêté serment au Palais de la Nation à Kinshasa comme 5e président de la République démocratique du Congo. L’absence des chefs d’Etats et de gouvernement occidentaux a été fort remarquable.
Des absences qui s’expliquent par le fait que ce n’est pas le candidat soutenu par les occidentaux qui a été investi ce jour. Nombreux auraient répondu présent à cette cérémonie si c’était le candidat malheureux Martin Fayulu comme nouveau président.
Malgré cette absence, plusieurs chefs d’Etats africains, soit 17 au total ont honoré de leurs présences à cette cérémonie. Il s’agit de la Tanzanie, Centrafrique, Angola, Burundi, et Soudan du Sud pour les pays voisins, l’Egypte qui prend bientôt la tête de l’Union Africaine.
Mais aussi de plusieurs pays d’Afrique Australe : Kenya Nambie, Zimbabwe, Malawi, Afrique du Sud, auxquels s’ajoutent l’Ethiopie, le Soudan, la Sierra Leone, Haïti, le Maroc et la Côte d’Ivoire.
Il faut souligner aussi que certains pays voisins de la RDC n’ont pas pu assister à cette cérémonie. Il s’agit de la Zambie dont le chef de l’Etat Edgard Lungu avait plaidé pour le recomptage des voix.
L’Ouganda, le Congo Brazzaville se sont faits représenter par leurs ministres des Affaires Etrangères. Il y a surtout le Rwanda dont le président Paul Kagamé qui en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine avait demandé la suspension de la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle.