C’est la société civile locale qui a appelé à cette journée ville morte à Bukavu pour mettre la pression sur les autorités afin qu’elles accélèrent le processus électoral au Congo.
D’après des habitants de Bukavu, cette journée de grève générale a été partiellement suivie.
Les témoignages recueillis rapportent que le matin la plupart des marchés, commerces, banques, stations-service étaient fermés.
Mais un peu plus tard dans la journée, les activités ont rouvert timidement.
La société civile à l’origine de cette grève générale, exige notamment que le projet de loi électorale soit adopté d’ici la fin de ce mois de novembre.
Objectif affiché : permettre la tenue effective des scrutins en décembre 2018, tel que le prévoit le calendrier électoral récemment publié par la commission électorale.
Cette coalition d’ONG exige en outre le retrait d’un projet de loi qui restreint l’activité et les modalités de fonctionnement des associations en RDC.
Le texte est jugé liberticide par la société civile.
BBC