Devant la justice, ces élus contestent la loi électorale promulguée récemment par le président Joseph Kabila.
Ce texte qui va régir les prochains scrutins, instaure notamment une caution électorale fixée à 1000 dollars pour les candidats aux législatives, une somme jugée exorbitante par les parlementaires.
La requête a été introduite par une vingtaine de parlementaires d’opposition.
L’autre point d’achoppement, l’épineuse question du seuil électoral.
Désormais pour qu’un parti politique ou un candidat indépendant siège au parlement, il devra réunir au minimum un pourcent du total des suffrages exprimés au niveau national.
Une mesure qui vise à réduire le nombre de partis politiques, jugé pléthorique, justifie Makolo Kotambola, l’un des porte-paroles de la majorité présidentielle.
Le texte controversé a fait l’objet de débats houleux à l’hémicycle.
Malgré, les vives protestations de l’opposition la réforme a été adoptée, puis promulguée par le chef de l’Etat fin décembre.
BBC