En ratifiant la convention 102 de la sécurité sociale, le gouvernement s’engage à couvrir les risques de soins médicaux, d’indemnités de maladie, de chômage, de vieillesse, d’accident de travail, de maladie professionnelle, de prestations familiales, de maternité, d’invalidité et de survivants.
Longtemps attendu par les acteurs de l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle (Ramu), notamment le monde syndical, la convention 102 concernant la sécurité sociale (norme minimum), adoptée le 28 juin 1952 à Genève par la 35ème Session de la Conférence internationale du Travail a été adoptée, hier, par le gouvernement lors du conseil des ministres
La Convention n°102 précise le niveau minimum des prestations de sécurité sociale et les conditions de leur attribution.
À travers l’adoption de la convention 102, le gouvernement du Mali s’engage à couvrir les risques de soins médicaux, d’indemnités de maladie, de chômage, de vieillesse, d’accident de travail, de maladie professionnelle, de prestations familiales, de maternité, d’invalidité et de survivants.
Cette décision courageuse du gouvernement va réduire la pauvreté et l’exclusion sociale ; favoriser la non-discrimination ; promouvoir l’appui aux personnes les plus vulnérables et aux groupes défavorisés.
La ratification de la présente convention renforcera le caractère inclusif de la protection sociale au Mali et participe de la mise en œuvre des engagements du gouvernement avec les partenaires sociaux.
Le seul bémol se situe au niveau du coût de l’ambition. Avec la crise que traverse notre pays, les caisses pourront-elles supporter les indemnités pour les chômeurs estimés à plusieurs milliers de personnes. Donner des indemnités aux chômeurs pour leur permettre de payer correctement leur cotisation dans le cadre de la protection sociale ne sera pas une tâche facile pour le gouvernement qui doit faire face à d’autres demandes sociales.
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