L’exode rural est un phénomène culturel dans notre pays et cela depuis 70, marquant la période de la grande sécheresse. Le déplacement des aides ménagères des zones rurales vers les centres urbains rentre dans ce cadre.
Tout comme les jeunes bras valides qui quittent les campagnes pendant la saison sèche pour venir dans les grandes villes, précisément Bamako à la quête du travail. De jeunes filles pour se faire leurs trousseaux de mariage et autre satisfaction de besoins émigrent vers ces mêmes villes urbaines pendant les saisons sèches. Durant neuf mois, ces filles font le travail d’aide ménagère dans les familles de Bamako et des capitales régionales. Elles y travaillent journellement moyennant un salaire variant entre 5000 et 10000 francs CFA par mois. Mais, cette année, depuis ce mois de juillet du moins, il y a pénurie d’aides ménagères à Bamako. Car, ces courageuses jeunes filles qui accomplissant tous les rôles de la femme ménagère dans nos foyers sont rentrées dans leurs villages respectifs en milieu rural. Ce qui fait du coup que les aides ménagères se font actuellement très rares à Bamako et sont devenues très chères. Il y en a qui demandent de nos jours plus de 10000 FCFA par mois.
Le fouineur
Le Combat