Dans un rapport remis aux Nations unies, la semaine dernière, des experts indépendants accusent la communauté Lamhar du Nord du Mali de trafic de drogues. Ces accusations ont été rejetées par un des portes paroles de la communauté Lamhar du Nord du Mali.
« Les enquêteurs de l’ONU au Mali travaillent avec des personnes qui ne connaissent pas notre communauté, et aussi ignorent leurs propres engagements. Ces personnes sont contre nous parce que nous nous battons pour la stabilité du Mali et nous avons refusé la division. L’ONU nous accuse d’être des trafiquants de drogue sans preuves », nous confie un des portes paroles de la communauté Lamhar sous l’anonymat.
Il estime que sa communauté a versé son sang en 2014 à Tabankort pour combattre les séparatistes qui voulaient diviser le pays en 2014. « Malgré ce sacrifice, ils nous accusent d’entraver le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix ».
Selon lui, dans son précédent rapport, le comité de sanction de l’ONU avait accusé la même communauté de trafic de drogues au nord du Mali.
« Cette multiplication d’indexation peut pousser la communauté à une extrême radicalisation vis-à-vis du processus de stabilisation. Vous nous avez accusés d’être complices des attaques de Tarkint (mars) et Bamba (avril) alors que pendant ces hostilités nos leaders n’étaient pas présents sur le terrain. En plus leurs téléphones sont sur écoute. Aucune preuve n’a été trouvée justifiant leur implication dans les attaques précitées. Nous n’allons plus nous laisser faire avec ces fausses accusations. Désormais, nous userons de tous les moyens légaux pour nous défendre dans le respect strict de la loi. Le député de la communauté Lamhar Mohamed Ould Mataly, élu à Bourem, et feu Yoro Ould Daha, général du Moc sont également tous les deux cités dans ce rapport sûrement parce qu’ils ne font pas l’affaire des Nations unies au Mali. Ces deux hommes sont connus de tous comme étant engagés pour la paix et la stabilité du Mali. Ils sont considérés comme des héros dans les communautés voisines. Ce qui nous pousse à démentir de plus les accusations de l’ONU c’est aussi le la citation de Mohamed Ben Ahmad Mehri, un opérateur économique non impliqué dans la politique. Ce dernier ne s’occupe que de ses affaires au bénéfice du développement économique des communautés à la base et du Mali en général. Au regard de toutes ces preuves, nous nous inscrivons en faux contre les accusations non fondées et injustes contre nos leaders.
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