La triste scène s’est déroulée courant mardi 10 octobre dernier au quartier Kayes-Ndi Attbougou de la première région du Mali, Kayes.
Connus sous le sobriquet « Chaa-man » ou violeurs collectifs, ils sont respectivement âgés de 14 ans et de 18 ans. En dépit de leur jeune âge, l’adolescent et son compagnon n’ont pas hésité à commettre le pire. Ils ont, selon les précisions qui sont parvenues, simplement violé une fillette de 10 ans habitant le même quartier qu’eux. La scène s’est déroulée au quartier Kayes-Ndi Attbougou auprès de la grande mosquée. C’est aux environs de 20 heures que les présumés coupables se seraient livrés à cet acte. Alors que les deux prédateurs sexuels procédaient tranquillement à leur acte, une personne non loin du lieu a pu néanmoins entendre les cris incessants de la fillette. Après être sûre qu’il s’agit d’une scène de viol en cours, l’intéressée a immédiatement pris son téléphone et informé le commissariat de police du quartier. L’équipe dépêchée sur le lieu a été accompagnée par le témoin en question. Ils ont, de ce fait, trouvé la fillette derrière une maison inhabitée. « Non seulement la victime pleurait, mais des traces de sang étaient aussi visibles sur sa robe. Elle a été immédiatement conduite à l’hôpital de Kayes afin de recevoir des soins ». « Les médecins ont malheureusement confirmé la perte de la virginité de la fillette dont nous tairons le nom à cause de la perforation », apprend-on. La fillette et ses violeurs habitaient tous le même quartier. Elle connaissait un parmi ses violeurs qu’elle a dénoncés aux éléments du commissariat en charge de l’affaire. D’où l’ouverture et la diligence de l’enquête. Les deux prédateurs sexuels ont pu être finalement mis aux arrêts 24 heures après l’acte. Suite aux interrogations, indique-t-on, les deux jeunes présumés violeurs ont reconnu les faits à eux reprochés. La même source signale que la fillette se trouvait aux alentours de leur maison avant de se faire enlever par les deux jeunes qui circulaient à moto. Ils ont pris la poudre d’escampette après leur forfait. De par leur professionnalisme, les policiers de la zone ont pu les appréhender. C’est ainsi que les deux ont été présentés au procureur territorialement compétent. A son tour, le magistrat a placé les incriminés sous mandat de dépôt pour « viol collectif, séquestration et agression ».
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS