Annoncé depuis longtemps et plusieurs fois ajourné, un remaniement ministériel revient à nouveau sur les lèvres et hante de plus en plus les esprits. Il semble, en effet, que les autorités de la Transition soient réellement déterminées à se mettre en phase avec la Charte de la Transition dont la dernière relecture impose l’ouverture de l’équipe gouvernementale ainsi que du CNT.
Pour l’organe législatif c’est déjà effectif et, pour s’acquitter de ce devoir pour le Gouvernement, les autorités, de bonne source, sont entrées de plain-pied dans les concertations sur la portée et les dimensions du remaniement.
De sources concordantes, plusieurs formations politiques ont été déjà approchées sur la question ou sollicitées pour leur entrée au gouvernement. Lesdites concertations se poursuivent, confie-t-on, mais elles mettraient déjà les autorités dans un dilemme en rapport avec le sort du locataire de la Primature.
Il se trouve que la tête de Choguel Maiga est à nouveau mise à prix par des entités politiques hostiles à toute cohabitation avec l’héritier assumé du Général Moussa Traoré. Leur participation au Gouvernement est conditionnée, en clair, au limogeage pur et simple du Premier ministre sortant, lequel se retrouve à nouveau au cœur des clivages politiques en dépit du silence qu’il s’est imposé ces derniers temps.
En définitive, la réceptivité des autorités de transition à l’ouverture n’est pas moins contrariée par l’embarras créé par le maintien ou non de Choguel Maiga à la tête du Gouvernement.
La Rédaction
Source: Le Témoin