Le président du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haidara a tenu un point de presse ce mardi 9 avril 2019 au siège du CSDM. L’objectif était d’informer le public qu’ils démentent fortement les allégations concernant la demande démission du président de la république et son gouvernement.
D’entrée de jeu, le président du CSDM, dira que ces allégations sont fausses et sans preuves. Ils rejettent catégoriquement ces accusations qui ont été publiées sur les réseaux sociaux. Pour lui, « ce ne sont que des allégations non fondées» et il ne sait pas d’où vient cette information et dans quel but les auteurs ont rédigé cette lettre.
En effet, le lundi 8 avril 2019, la presse et les réseaux sociaux se sont fait l’écho d’un communiqué lu et publié au nom de la Diaspora. « Depuis sa publication, notre organisation, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) est assailli d’appels, pensant qu’elle serait à l’initiative d’une telle démarche. Nous tenons à préciser que nous n’en sommes ni de près, ni de loin, à l’origine nous n’y avons, en aucun moment, été associés » , a-t-il expliqué.
Tel que « nous l’avions exprimé, à l’occasion de chacune de nos publications, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) est une organisation représentative des maliens établis à l’extérieur. Sa vocation est de défendre les intérêts matériels et moraux de nos compatriotes ». Le CSDM, poursuit-il, regroupe en son sein les membres de toutes les organisations sociopolitiques. Comme tel, elle se fixe comme règle d’observer une neutralité en restant à équidistant de toutes les opinions politiques afin de préserver son équilibres ; elle n’a donc pas vocation à prendre part dans des actions telle que celle exprimée dans ledit communiqué a laissé entendre le président du CSDM.
Par ailleurs, la gestion du CSDM obéi aux règles démocratiques et républicaines. En tant que telle, les membres du CSDM ne peuvent aller à l’encontre de l’avis de la cour constitutionnelle selon son président.
Enfin, le CSDM informe l’opinion nationale et internationale de son opposition formelle au principe et à l’esprit du communiqué incriminé et tient à préciser qu’il restera aujourd’hui, demain et pour toujours, dans son créneau statutaire qui concerne la défense et la protection des droits de nos compatriotes de l’extérieur a-t-il conclu.
Gaoussou Kanté, correspondance particulière