Pour éviter que des anciennes pratiques entachent les examens comme par le passé, le ministre chargé de l’éducation nationale a décidé de mettre de l’ordre. Pour ce faire, il a saisi le procureur du pôle de lutte contre la Cybercriminalité pour une poursuite judiciaire contre les auteurs de publication des anciens et nouveaux sujets corrigés pendant la période de déroulement des examens sur les réseaux sociaux.
L’information a été donnée dans un communiqué signé et rendu public ce mercredi 29 mai 2024, par le M. Issoufi MAIGA, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale.
Pour le ministre, les publications sur les réseaux sociaux d’anciens et nouveaux sujets, pour la plupart corrigés, à la veille ou pendant la période des examens sont des actes de sabotage. Ainsi, de telles pratiques sont susceptibles de déconcentrer et de distraire les candidats.
Aussi, selon le Dr Amadou SY SAWANE, ces habitudes sont également de nature à jeter le discrédit sur les évaluations et à ternir l’image de l’école malienne.
Puisqu’elles tombent sous le coup de la Cybercriminalité, le ministre chargé de l’éducation nationale a décidé de saisir la justice.
De ce fait, à trois jours du lancement des examens de fin d’année, le ministre SY SAWANE a mis en garde les candidats ; parents d’élèves et le personnel chargé de la gestion des centres d’examen.
« Toute personne qui se rendrait coupable de telles pratiques, avant et pendant le déroulement des examens, sera poursuivie par les services compétents et mise à la disposition du pôle de lutte contre la Cybercriminalité » peut-on lire dans le communiqué.
Le ministre a également indiqué que toutes personnes qui se permettront de créer des groupes sur les réseaux sociaux aux fins de diffuser les informations relatives aux examens sont aussi concernées par ladite poursuite judiciaire.
Le même sort est réservé aux administrateurs, aux membres ainsi que les visiteurs de ces groupes, a-t-il prévenu.
Dans le souci de mettre fin à ladite pratique, le ministre de l’éducation se réserve le droit et le devoir de porter plainte devant le procureur Adama COULIBALY en mettant à sa disposition tous les numéros de téléphone qui auront servi à relayer des sujets.
Ayant pour objectif de créer les conditions équitables de compétition entre les candidats, le chef du département chargé de l’éducation en appelle au sens de la responsabilité de tous.
PAR AMINA SISSOKO