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Protégeons les richesses minières et gazières du Mali et nos champions !

Avant la création de ma première société d’exploitation minière en 2002, j’avais investi plus de 25 milliards de Francs CFA dans la recherche, l’exploration et les études de faisabilité de la mine d’or de Faboula.
Après l’obtention du permis d’exploitation, par décret, la société d’exploitation a été créée en partenariat avec l’Etat du Mali, qui en détenait 20% conformément au code minier.
Les investissements ont continué dans la mine.
Par la suite, nous avons réussi à coter 25% de la mine à la Bourse de Francfort en Allemagne.
Les travaux de construction de la grande usine se sont poursuivis.
Curieusement, quelques investisseurs étrangers, dirigés par un chef de file français, très proche de Karim KEITA, fils de l’ancien Président IBK et des anciens Premiers Ministres Boubou CISSE et Soumeylou Boubeye MAIGA, a mis en place un plan machiavélique pour me déposséder de la mine, avec une intensification des menaces et de la provocation au temps du Gouvernement Soumeylou Boubeye MAIGA.
Les uns animés de volonté de prédation pour me voler la mine et les autres d’une volonté de freiner mon ascension politique en essayant de me barrer la route.
Il y a eu plusieurs rencontres entre ce chef de file, Karim Keita et les Ministres maliens, en France, au Mali et aux Emirats Arabes Unis.
Il a multiplié les procédures judiciaires au Mali qu’il a toutes perdues jusqu’à la Cour d’Appel de Bamako où j’ai dû abandonner 93 milliards de Francs CFA (environ 143 millions d’Euros) de créances certaines et exigibles que je détenais sur la mine, pour la sauver et obtenir l’homologation de son plan de redémarrage.
Suite aux conseils de Boubou Cissé, comme cela apparait dans l’un des PV de réunions de Pearl Gold en Allemagne, il s’est pourvu en cassation à la Cour d’Arbitrage d’Abidjan, où il a été également débouté.
Il a alors initié d’autres procédures en Allemagne qu’il a également perdues, en inventant de fausses créances sur Pearl Gold, qui ont toutes été rejetées par la justice Allemande.
Aussi bien au Mali qu’en Allemagne, il a été lourdement condamné à payer des sommes importantes, en réparation de préjudice.
Ce petit groupe d’investisseurs, mené par leur chef de file, après avoir perdu toutes les procédures judiciaires au Mali, en Côte d’Ivoire et en Allemagne, essaye d’initier de nouvelles procédures sous d’autres juridictions étrangères, notamment en France.
Et comme leur chef de file était toujours de mèche avec les autorités maliennes de l’époque, ils ont multiplié les commissions rogatoires dont la première m’a été signifiée une semaine après la déclaration en mars 2018 de ma candidature à l’élection présidentielle. Cette première signification a été suivie d’appels anonymes me menaçant et me demandant de retirer ma candidature à ladite présidentielle.
Vu que je n’ai pas cédé aux menaces qui ont suivi la première commission rogatoire, une deuxième commission rogatoire m’a été signifiée en pleine élection présidentielle de 2018, suivie également d’appels anonymes me menaçant à nouveau et tentant de me déstabiliser.
La troisième commission rogatoire m’a été signifiée au lendemain du meeting du 10 février 2019 qui avait demandé le départ de Soumeylou Boubeye MAIGA de la Primature. Là aussi, suivie d’appels anonymes de menaces.
Toutes ces significations de commissions rogatoires m’ont été faites quand Soumeylou Boubeye MAIGA était Premier Ministre.
Malgré tout cela, j’ai continué à diriger ma société d’exploitation, en poursuivant les travaux de production.
Quand la mine a atteint une tonne d’or de production, je n’avais plus rien à prouver. J’ai cédé mes parts et ai démissionné de la Direction de la société d’exploitation de la mine.
Rien de tout cela ne m’a découragé dans mon combat politique pour le Mali et mon engagement pour faire du Mali un grand producteur d’hydrogène est resté intact.
Malgré les différentes procédures aussi fantaisistes que fallacieuses, j’ai continué mes investissements dans l’hydrogène, en dérisquant d’un point de vue géologique l’hydrogène naturel après plus d’une vingtaine de forages et en étant le pionnier de la production de l’électricité avec l’hydrogène naturel sans émission de CO2.
Aujourd’hui, grâce à nos travaux dans le Bloc 25 au Mali, nous avons pu confirmer la plus grande découverte d’hydrogène naturel au monde parmi la dizaine de découvertes signalées par le BGR, qui est l’équivalent en Allemagne du BRGM français.
Ma société qui est dans la recherche et l’exploitation de l’hydrogène est évaluée aujourd’hui à plus de 21 milliards de dollars américains, d’après le dernier rapport de qualification 51-101.
Je suis persuadé que la valorisation de cette société dépassera la centaine de milliards de dollars américains.
Cette découverte d’hydrogène naturel permettra sans nul doute au Mali de dépasser un jour le Qatar.
Le développement économique et social du Mali se fera par l’implication des opérateurs économiques privés maliens dans la mise en valeur de notre secteur minier et gazier et de tous les autres secteurs de l’économie nationale.
Ma société d’hydrogène n’a aucune dette. Elle a son programme d’African Big Green Deal, avec un investissement total de plus de 20 milliards d’Euros, à réaliser pour la production d’hydrogène naturel et vert au Mali et dans plusieurs autres pays africains où des filiales ont déjà été incorporées.
Notre société se positionne pour être le plus grand producteur africain d’hydrogène et un fournisseur majeur d’hydrogène naturel et vert à l’Europe pour lui permettre d’arriver à la neutralité carbone, tel que décidé à l’accord de Paris lors de la COP21.
Nous vivons dans un monde mondialisé où l’interdépendance et la mutualisation de nos efforts et de nos moyens sont les seules capables de nous aider à relever les défis multidimensionnels du moment (sécuritaire, économique et sanitaire).
Je n’ai rien contre la France, ma famille non plus. Mon grand-père a même fait la première guerre mondiale avec beaucoup d’insignes, sur plusieurs batailles, dans une desquelles il a pris une balle à la cuisse gauche.
Je suis même marié à une française et nous sommes parents d’une famille nombreuse.
Je finance actuellement une thèse de Doctorat sur l’hydrogène naturel en partenariat avec l’IFPEN (Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles).
Deux autres thèses sur l’électrification décentralisée du Mali avec l’hydrogène, sont en cours de négociation avec des universités européennes.
Toutes ces thèses sont soutenues par des étudiants maliens.
Je salue le sacrifice des militaires maliens et étrangers pour le retour de la paix au Mali et m’incline devant la mémoire des victimes civiles et militaires maliennes et étrangères qui ont malheureusement trouvé la mort suite à cette crise, depuis son début.
La solution à la crise multidimensionnelle malienne n’est pas que militaire. Elle est aussi et surtout économique.
J’interpelle les autorités françaises à ne pas permettre aux Lobbys et aux médias des sociétés pétrolières et gazières de saboter ou de retarder le développement et la mise en production du plus grand gisement d’hydrogène naturel au monde, qui se trouve au Mali.
Nous devons être cohérents. Pour arriver au retour d’une paix durable, l’engagement militaire français et des Nations Unies aux côtés de nos Forces Armées maliennes doit être complété par un fort soutien de la France et des autorités nationales aux efforts entrepris par les maliens, sur le terrain économique, surtout quand il s’agit de projets structurants et à fort potentiel de développement, pouvant faire émerger une puissante économie nationale, pour mettre fin au cercle vicieux de l’économie criminelle.
Toute tentative de diversion pour retarder ou empêcher la mise en production de l’hydrogène naturel et vert du Mali, tant attendue et suivie par les maliens, ne sera pas acceptée.
Ce projet d’hydrogène naturel va inscrire durablement le Mali dans la transition énergétique et permettre ainsi le développement durable du pays.
La solution à la crise malienne passera en partie par le développement de ce projet structurant, innovant, à fort potentiel de valeur ajoutée et de création d’emplois.
Trop d’enfants maliens ont trouvé la mort dans la Méditerranée ou sont tombés dans le piège de l’économie criminelle, faute d’emploi ou d’espérance d’un lendemain meilleur.
Il est temps que le Mali protège ses ressources minières et gazières en les inscrivant dans les questions de sécurité nationale, comme l’ont fait d’autres pays gaziers avec leur gaz naturel.
J’appelle le peuple malien et nos autorités à nous lever pour défendre les grands projets économiques structurants des maliens, qui sont les seuls à pouvoir développer de manière autonome et durable notre pays, en créant de la richesse et des emplois en masse, pour répondre au chômage de masse des maliens.
Peuple du Mali, Justice malienne, levons-nous, tenons-nous debout sur les remparts, pour que les coupables de toute tentative en dehors du Mali, visant à retarder ou empêcher la réalisation des projets de développement durable de notre pays, soient jugés sur le plan pénal au Mali, avec leurs complices locaux.
Il en va de la survie des maliens et du Mali. Il est temps d’arrêter les naufrages de nos enfants dans la méditerranée et leur déperdition dans l’extrémisme.
Le secteur minier et gazier, avec sa grande capacité de création d’emplois de masse, doit être soutenu et protégé par l’Etat du Mali et les maliens.
Des exemples de pays à fort potentiel minier, pétrolier et gazier, ayant mis en place une batterie de mesures pour encourager et protéger leurs investisseurs privés, ne manquent pas.
Le Canada, grand pays de traditions minière, gazière et pétrolière avait mis en place des systèmes d’encouragement pour permettre aux canadiens d’investir dans la promotion de ce secteur au Canada. Ils ont inventé la notion de financement par accréditif d’impôts, c’est à dire quand les canadiens investissent 1 dollar canadien de leur épargne dans l’exploration minière, ils déduisent 1 dollar canadien de leur fiche d’impôts. Le résultat n’était pas à la hauteur des attentes. L’Etat canadien a réagi en accordant aux investisseurs canadiens la déduction de 1.5 dollar canadien de leur fiche d’impôts, pour chaque Dollar canadien investi dans le secteur.
Le résultat de cette nouvelle mesure ne s’est pas fait attendre. Cela a permis un développement sans précédent de ce secteur au Canada, avec la multiplication des juniors en exploration, qui sont les plus grands découvreurs de gisements.
Il n’est pas rare de voir au Canada et dans les autres grands pays miniers, comme l’Australie et l’Afrique du Sud, des sociétés en exploration avec une grande valorisation et avec des actionnaires très riches, milliardaires en dollars.
Ces milliardaires sont nombreux et ne choquent et ne surprennent personne.
Si, au Mali, les propriétaires des licences d’exploration avec de grandes découvertes sont riches, cela ne doit choquer personne, au contraire, l’Etat malien doit promouvoir ce type d’entreprenariats dans notre pays, pour permettre à beaucoup de maliens d’être millionnaires voire même milliardaires en dollars, sur la base du potentiel minier et gazier dont dispose le grand Mali, avec ces 1 241 238 Km².
Aujourd’hui, le Mali a une crédibilité certaine dans le secteur minier et gazier. Son potentiel est avéré et confirmé par différentes études scientifiques.
Il est temps que notre pays et ses enfants soient riches de nos ressources minières et gazières, surtout que beaucoup de nos ancêtres ont été tués lors de la pénétration coloniale sur la base de supposées potentialités, alors même qu’aucune exploration géologique n’avait été faite dans le pays.
Les sociétés étrangères qui investissent normalement au Mali et qui contribuent à l’augmentation de notre Produit Intérieur Brut, sont les bienvenues. Elles méritent, aussi bien que les courageux maliens présents dans ce secteur, le soutien et l’accompagnement de l’Etat et du peuple maliens.
De par toutes les études que nous avons faites, la réussite des maliens dans ce secteur contribue plus au développement local. Le malien de par son humanisme, sa générosité et sa solidarité envers ses concitoyens, quand il réussit, il contribue beaucoup plus à la réduction de la pauvreté.
Ne nous trompons pas ! Encourageons, promouvons et protégeons nos capitaines de l’Industrie ! La prédation qui les guette doit être solidairement combattue par tous les maliens.
Ne laissons pas les prédateurs saboter les réussites maliennes et nous détourner de notre objectif de promotion du secteur gazier indispensable au développement durable de notre pays !
Le prédateur, chef de file, qui était avec Karim KEITA et les Ministres de son père à sa solde, parce que n’ayant pas réussi son coup de nous voler la mine par des procédures judiciaires, a fini par obtenir plusieurs concessions minières au Mali dont nous avons la liste.
Nous le conseillons de se préparer à faire la transparence sur les conditions d’acquisition des différents permis dont il est propriétaire au Mali et pour son intérêt, d’investir au lieu de semer le désordre dans notre cher pays.
Aliou Boubacar Diallo
Président d’honneur de l’ADP-Maliba
Source: Page Facebook le Figaro du Mali
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