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A propos du statut d’ancien chef d’Etat de Sanogo : la présidence de la République recadre le débat

Selon le directeur de cabinet du président de la République, Mamadou Camara, que Malijet a pu contacter pour vérifier les informations relatives aux avantages d’ancien chef d’Etat accordés au général Amadou Haya Sanogo, la décision en question n’a pas octroyé 44 militaires pour assurer la sécurité et l’intendance du général Sanogo. Mamadou Camara explique que le secrétaire général de la présidence, Toumani Djimé Diallo dans sa décision s’est conformé -d’abord à un accord international datant du 20 mai 2012 qui accorde le statut d’ancien chef d’Etat au général Sanogo et signé en son temps par le Pr. Dioncounda Traoré, président de la République par intérim ; le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra ; les médiateurs de la Cédéao Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l’Intégration africaine- et d’autre part au décret d’Amadou Toumani Touré du 12 février 2012 qui fixe les avantages à accorder aux anciens chefs d’Etat. Pour le directeur de cabinet de la présidence, IBK en octroyant ce statut à l’auteur du coup d’Etat n’a fait que se conformer à un accord international qu’il a hérité et qui est supérieur à notre constitution.

Palais Presidentiel KOULOUBA

En contactant le directeur de cabinet de la présidence au sujet de l’information véhiculée par la presse relative  à la décision n°035 en date du 22 octobre 2013, Malijet voulait tout simplement vérifier l’info afin d’avoir le cœur net. Nous avons eu satisfaction puisque notre interlocuteur s’est montré très ouvert.

Mamadou Camara s’est d’abord plaint du fait que Malijet ait relayé l’information d’un journal d’une telle portée sans au préalable chercher à la vérifier.

Revenant aux faits, le directeur de cabinet de la présidence a expliqué que le président Ibrahim Boubacar Kéita a hérité d’un accord international en date du 20 mai 2012 signé en son temps par le Pr. Dioncounda Traoré, président de la République par intérim ; le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra ; les médiateurs de la Cédéao Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l’Intégration africaine, lequel accorde le statut d’ancien chef d’Etat à Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars.

C’est dire que ledit accord a été signé à la veille de la fin des 40 jours d’intérim que la constitution accordait à Dioncounda Traoré et surtout à la veille de la lâche agression de ce dernier dans ses bureaux à Koulouba.

Mamadou Camara a indiqué qu’IBK n’a fait que se conformer d’abord à cet accord international  (qui est supérieur à notre constitution) en octroyant aujourd’hui ce statut d’ancien chef d’Etat au général Amadou Haya Sanogo.

Deuxièmement, en ce qui concerne les avantages qui lui sont dus, le directeur de cabinet d’IBK souligne que ladite décision se conforme aussi au décret de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré datant du 12 février 2012.

Ce décret fixe les avantages des anciens chefs d’Etat en République du Mali. Ce sont donc les mêmes avantages que général Sanogo va bénéficier, selon M. Camara. C’est pourquoi le directeur de cabinet de la présidence dément catégoriquement l’information selon laquelle ce sont 44 éléments qui sont mis à la disposition du général Sanogo pour assurer sa sécurité et son intendance.

Mamadou Camara, tout en nous renvoyant à ce décret du 12 février 2012, a expliqué que le chiffre exact c’est 22 éléments. Il a ajouté que tout ancien chef d’Etat a droit à un cabinet et c’est ce qui est accordé à Sanogo. Son statut d’ancien chef d’Etat découlant lui aussi de l’accord international ci-dessus mentionné qu’a hérité le pouvoir d’IBK et auquel il n’a fait que se conformer. Pour Mamadou Camara, les journalistes doivent accepter d’aller à la source avant de véhiculer ces genres d’informations.

Mais est-ce que cette nouvelle donne de Sanogo peut l’extirper des griffes de la justice qui est présentement à ses trousses ? Non, a répondu  Mamadou Camara. Selon lui, tout malien est justiciable et si la justice a besoin de Sanogo, il doit y répondre.

SOURCE / MALI-WEB.ORG

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