Total Mali, l’une des filiales de la Compagnie internationale pétrolière et gazière et de l’énergie solaire, a lancé officiellement, vendredi à DFA communication, le concours challenge « Startupper de l’année par Total », au cours d’une cérémonie présidée par le directeur général de la compagnie pétrolière dans notre pays, Jean-François Schoepp. C’était en présence du chargé du concours au niveau Mali, Moussa Traoré, qui est également, directeur des ressources humaines de Total Mali. Initié par le groupe Total dans 34 pays d’Afrique simultanément, le concours a pour objectif de favoriser la promotion de l’entreprenariat jeune.

Dans notre pays, l’initiative parrainée par le président du Conseil national du patronat du Mali, Mamadou Sinsin Coulibaly, a pour finalité d’identifier, de primer et d’accompagner les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises de moins de deux ans au Mali.
Le challenge « startupper de l’année par Total », selon ses initiateurs, s’inscrit dans le cadre de la politique globale de soutien de l’entreprise au développement socio-économique de tous les pays où le groupe est implanté à travers le monde. Il constitue également une initiative très concrète pour contribuer localement, sur le continent africain, au renforcement du tissu industriel à travers la création d’emplois.
Le concours est ouvert aux jeunes de moins de 35 ans, porteurs d’un projet de création ou de développement d’entreprise de moins de 2 ans dans tous les domaines ou secteurs d’activité.
Les inscriptions sont ouvertes à compter du 1er novembre et les candidats ont jusqu’au 31 janvier 2016 pour déposer leurs dossiers de candidature via le site : http://startupper.total.com. Pour postuler au concours, le candidat doit présenter le projet de création d’une entreprise établie au Mali et destinée à être mis en œuvre dans un délai maximum de 6 mois à compter de la désignation du ou des lauréats.
Le projet doit être conforme à l’univers créatif des « startups » caractérisé par : l’innovation, la compétitivité, le facteur de croissance et le potentiel d’emplois. Il doit avoir la capacité de créer durablement de la valeur et de contribuer au développement de la communauté locale, contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations, tout en prenant en compte les aspects de protection de l’environnement et de sécurité.
La phase de sélection finale s’achèvera au plus tard le 15 mars 2016. Une cérémonie officielle d’annonce des résultats et de remise des dotations se déroulera au plus tard le 1er mai 2016.
Trois lauréats seront tirés au sort à l’issue du concours. Le premier bénéficiera de 10 millions de Fcfa, tandis que le second recevra 6 millions de Fcfa et le 3è, 4 millions de Fcfa.
S. TANGARA