Dans son allocution, José Pierre Félix Coulibaly, directeur général adjoint de l’Apej, a mentionné que cette cérémonie, au-delà de son caractère solennel, revêt une signification profonde car, elle traduit la volonté du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle de ne ménager aucun effort pour faciliter l’insertion du maximum de jeunes dans l’emploi indépendant. Cela, à travers l’information et la sensibilisation sur l’entrepreneuriat des jeunes, diplômés ou non.
Dans le même registre, il ajouta qu’il est à rappeler que ces sessions de sensibilisation et d’information tirent leur origine de la mise en œuvre du Programme emploi jeune, deuxième génération, exécuté par l’Apej dans le cadre de sa deuxième composante relative au développement de l’esprit d’entreprise. Il est aujourd’hui établi que les micro, petites et moyennes entreprises constituent les principaux mécanismes de création d’emplois et que la population devant assurer le développement de ces entreprises est constituée de jeunes, que ce soit ici au Mali ou ailleurs, comme dans l’espace Uemoa, a-t-il poursuivi.
Cependant, force est de reconnaître, dit-il, que les jeunes manquent très souvent d’idées pertinentes et de compétences. Toutes choses qui ne favorisent point l’éclosion d’entreprises. À cet effet, il dit que la présente campagne permettra d’inciter les jeunes à vouloir entreprendre et sur l’importance de l’initiative privée qui reste le meilleur moyen de réduire le chômage.
Et pour conclure son intervention, il dira que l’Apej, quant à elle, leur permettra de comprendre les contours de la culture entrepreneuriale, ses avantages, les idées, les créneaux porteurs, les formalités de création, les types d’entreprises au Mali, les procédures de leur formation, et les procédures d’accès à ses produits dont celles relatives au financement des projets des jeunes.
Pour sa part, le maire de la commune V, Amadou Ouattara, a évoqué que le conseil communal restera ouvert à toute initiative allant dans l’épanouissement de la jeunesse et la lutte contre le chômage.
Adama TRAORE