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Projet insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel : 2018, ANNÉE CHARNIÈRE

«Le secteur de l’agriculture emploie près de 80% des actifs du pays et contribue pour 23% à la balance commerciale », a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Abdoulaye Hamadoun. C’était lors des travaux de la troisième session du Comité national de pilotage du Projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). La rencontre a eu lieu à la Direction des finances et du matériel (DFM) du ministère de l’Agriculture en présence du coordinateur du P2RS, Djingarèye Maïga et nombre de personnalités.

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L’ordre du jour était relatif à l’examen du projet de programme de travail et du budget annuel de l’année 2018. Mais aussi à la formulation des recommandations visant l’amélioration de sa mise en œuvre.

En effet, le P2RS qui concerne l’ensemble des pays membres du CILSS est mis en œuvre sur une durée de vingt ans, en phases successives de cinq. Il s’inscrit dans le cadre de la réalisation de l’objectif «Zéro faim en 2032» de l’Alliance globale pour la résilience au Sahel (AGIR). En terme d’investissements, le P2RS concerne les sept pays sahéliens les plus affectés par les crises alimentaires à savoir, le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Pour le Mali, le coût du projet est estimé à 31,94 milliards de Fcfa repartis entre un prêt et un don FAD de 27,15 milliards de Fcfa chacun, soit 85%, 4,14 milliards de Fcfa pour le gouvernement du Mali, soit 13% et 650 millions de Fcfa pour les bénéficiaires, soit 2%. A l’entame de son intervention, Abdoulaye Hamadoun a indiqué que l’objectif global du P2RS est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Mais surtout d’accroître, sur une base durable, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques au Sahel.

D’après lui, le programme s’exécutera à travers quatre projets de cinq ans chacun et trois sous composantes, notamment le développement des infrastructures rurales, le développement des chaînes de valeur et des marchés régionaux et la gestion du projet. Concernant la poursuite de la mise en œuvre des préalables incontournables des projets agricoles, a-t-il poursuivi, le projet a, par composante, mené en 2017 des activités qui sont, entre autres, la mise à jour de la publication de l’avis de passation de marchés, la tenue des comités techniques de suivi régional de Kayes, Koulikoro et Ségou et l’acquisition et la distribution de 20.000 moustiquaires imprégnées d’insecticides.

S’exprimant sur les activités de l’année 2018, Abdoulaye Hamadoun a révélé que cette année est considérée comme le démarrage effectif des activités sur le terrain. Il s’agit de l’élaboration des dossiers des études et des appels d’offres pour le recrutement des prestataires. Expliquant l’exercice financier de l’année 2018, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a expliqué que ce budget est de 11,754 milliards Fcfa et qu’il sera essentiellement consacré au financement des travaux qui ne nécessitent pas d’études au préalable, les études des travaux de réalisation des infrastructures hydro-agricoles, les acquisitions de biens, de services et des conventions avec les directions techniques.

Mariam F. DIABATÉ

 

Source: Essor

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