Dans le cadre de la clôture des activités de formation au titre de l’année 2018 du projet «Emploi des jeunes crée des opportunités ici au Mali» (EJOM), le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne a rendu visite, jeudi dernier, aux 600 jeunes en formation au Lycée Racine de Djélibougou Djoumazana, en commune I du District de Bamako. Amadou Koïta était, à cette occasion, accompagné du directeur général de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ), Aly Kébé et du chef de projet EJOM, Alioune Guèye.
Interrogé à la fin de ce périple, le ministre Koïta a félicité l’initiative du projet EJOM qui traduit l’axe 3 du programme présidentiel : développement du capital humain et l’inclusion sociale. En effet, le projet vise à former 8.620 jeunes dans le District de Bamako et dans les Régions de Kayes, Koulikoro et Gao.
«Ces jeunes que nous sommes en train de former et qui recevront des kits et des financements conséquents dans l’horticulture, l’agro-alimentaire, l’artisanat utilitaire, la gestion des déchets, pourraient être demain de grands entrepreneurs. Permettant ainsi de passer du statut de demandeur et à celui de créateur d’emploi pour d’autres jeunes chômeurs. C’est grâce à de tels appuis techniques et financiers qu’il sera possible d’endiguer le chômage, notamment des jeunes et mettre fin à l’immigration irrégulière», a salué Amadou Koïta. Alioune Guèye a expliqué que ce projet est une initiative du gouvernement du Mali, appuyé par l’Union européenne (UE,) à travers la Coopération danoise. L’objectif est de former 8.620 jeunes sur quatre ans. Cette année, ont été recrutés 2400 jeunes, dont 600 jeunes par zone de projet.
«Le projet EJOM/AJEJ offre des opportunités d’emploi aux jeunes chômeurs. A cet effet, ces jeunes auront chacun un kit de démarrage des activités d’une valeur de 300.000 FCFA environ», a précisé M. Guèye. Le projet va aussi élaborer pour chaque participant un Plan d’affaires qui sera soumis à financement, afin de créer, pour les 8.620 jeunes, 400 PME individuelles ou collectives, afin de leur permettre de s’installer à leur compte, a conclu Alioune Gueye.
Aminata DIAKITÉ
L’Essor