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Projet de constitution: le soutient du CNT

C’est parti pour 3 mois d’activités au Conseil national de Transition dont le ton a été donné par le président Malick DIAW ce lundi 3 avril. Cette plénière inaugurale solennelle a été une occasion pour le président du CNT de réaffirmer son soutien au projet constitutionnel, l’une des réformes majeures de la refondation de notre pays.

Outre les membres du CNT, le chef du gouvernement et des présidents de plusieurs institutions de notre pays ont participé à l’ouverture de la session d’avril qui a au menu plusieurs projets de loi et de nombreuses activités de contrôle de l’action gouvernementale.
S’ouvrant alors que notre pays est engagé dans la vulgarisation du projet finalisé de la nouvelle constitution, le président Malick DIAW a estimé que l’occasion serait cette fois-ci bonne, après plusieurs tentatives antérieures de modification échouées à cause de l’opposition des forces vives de la nation.
Pour lui, l’avantage du projet en cours et qui sera bientôt soumis au référendum à une date fixée par l’AIGE, est que son substrat soit tiré des conclusions des Assises Nationales de la Refondation. Mais surtout au regard de son caractère inclusif tant prôné par le Président de la Transition lors des différentes étapes de son élaboration, a ajouté M. DIAW.
« Nous invitons, par conséquent, toutes les forces vives du pays, toutes les couches sociopolitiques, tous les maliens de l’intérieur et ceux établis à l’extérieur, à s’approprier le document et à participer activement et massivement au reste du processus de validation », a exhorté le président du CNT.
Pour sa part, rassure-t-il, le CNT se fera l’agréable devoir d’accompagner le Président de la Transition et le Gouvernement jusqu’au terme du processus, c’est-à-dire jusqu’à l’adoption de la nouvelle Constitution consacrant la 4e République du Mali.
« A cette fin, dès demain, une copie du projet de Constitution sera remise à chaque membre du CNT afin que chacun de nous puisse s’imprégner davantage de son contenu en vue de jouer pleinement sa partition citoyenne », a-t-il promis.
Par ailleurs, il s’est réjoui que les sanctions de la CEDEAO contre notre pays, le Burkina Faso et la Guinée Conakry ont renforcé leur lien de coopération.
Pour lui, en appelant l’ONU, l’Union Africaine et tous les partenaires internationaux à soutenir la mise en œuvre de ces décisions sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, la CEDEAO était dans une approche d’affaiblir ces Etats.
« Nous n’avons point besoin de microscope pour savoir que la finalité obscure desdites mesures est de continuer à nuire gravement à nos Etats. Heureusement que nous sommes déjà vaccinés contre ce type de virus, pire que la covid 19 », a affirmé Malick DIAW.
Au final, a-t-il estimé, ces pays peuvent même dire Grand Merci à la CEDEAO pour leur avoir démontré, à travers ses agissements, que nos Etats ne devront compter exclusivement que sur eux-mêmes.
« C’est pourquoi, nous suivons avec toute l’attention requise l’évolution des relations de coopération entre le Mali, la Guinée et le Burkina Faso », a indiqué le président du CNT.
Selon lui, la nouvelle ambition des autorités des trois pays visant à fédérer leurs efforts pour raffermir davantage l’axe Bamako-Conakry-Ouagadougou est hautement salutaire.
« Aucun sacrifice ne sera vain pour conforter cet élan commun vers le bonheur, la stabilité et l’émergence. Nous y croyons fermement, nous y travaillons ardemment et nous le réussirons sûrement », a espéré Malick DIAW.
S’agissant de la présente session, troisième du genre depuis la mise en place du CNT le 5 décembre 2020, au menu, les membres du CNT, durant 3 mois, devront se prononcer sur une trentaine de projets et de propositions de lois inscrits dans son tableau de saisines. D’autres dépôts viendront certainement enrichir le menu des travaux en cours de session.
En tout état de cause, le CNT reste largement disposé à examiner avec toute l’attention et la diligence requises, tout projet ou proposition de loi visant la réussite de la transition, le bon fonctionnement de l’Etat et l’amélioration des conditions de vie et de travail des maliens.
En plus, il est à retenir que diverses activités de contrôle de l’action gouvernementale, des missions de terrain des Commissions ainsi que des séances de renforcement des capacités feront partie de leur agenda parlementaire.

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin

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