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Programme de travail de pilotage du projet de développement à l’exportation de la viande du Mali

Le ministère du Commerce et de la Concurrence a abrité le cadre du Programme de travail de pilotage du projet de développement à l’exportation de la viande du Mali (PRODEVIM).L’objectif global de est de renforcer la capacité des éleveurs. Pour la circonstance, le ministre du commerce et de la concurrence, M. Moussa Ag Alhassane était accompagné par son homologue de la promotion de l’industrie Baba Moulaye Haidara, de l’élevage de la pèche Mme Rokia Maguiraga.

Prenant la parole, le ministre du commerce, après ses mots de bienvenue et de remerciement, dira que ce projet est initié par son ministère avec l’appui du PNUD, dans le domaine de l’Elevage, le Mali est au premier rang dans l’espace UEMOA et occupe le deuxième rang dans l’espace CEDEAO après le Nigeria. Le Cheptel du MALI compte : 10.941.400 bovins, 15.900.500 ovins, 22.141.650 caprins 549.270 équins, 1.028.700 camelins et 83.200 porcins a-t-il dit.

Pour lui, les premières conclusions ont permis de confirmer que le Mali peut tirer davantage de son cheptel, et permettre d’aller vers la création des valeurs ajoutées au bénéfice des différents acteurs.

En plus de la production, poursuit-il, répondant aux normes sanitaires internationales, le développement de la production de viande permettra de créer des métiers nouveaux qui seront autant de facteurs de lutte contre la pauvreté, de création d’emplois nouveaux et pérennes.

Le sous – Secteur de l’élevage représente : 15 % du
PIB, 80 % des revenus des pasteurs et 18 % de ceux des agropasteurs. Il constitue une source de revenus pour plus de 30 % de la population malienne. Les exportations d’animaux vivants ont été estimées à 152 milliards de FCFA en 2017.

Malgré cette importance relative du sous – secteur, de l’élevage, son développement est handicapé par plusieurs facteurs dont :
– L’absence d’espace pastoraux et de couloirs de transhumance ;
– L’insuffisance de point d’eau,
– L’insuffisance de la couverture sanitaire du cheptel,
– Le non – Respect des normes internationales en vigueur dans les abattoirs et les aires d’abattages ;
– La faiblesse de l’investissement public et privé
– L’inadéquation de la chaine de conditionnement, y compris la logistique par rapport aux normes

Rappelons que le coût total du programme correspond à la mise en œuvre des cinq (05) projets constitutifs du programme, ainsi que le coût des lignes de crédit pour la construction d’au moins 4 abattoirs performants, soit la somme de dix-neuf milliards trois cents cinquante millions (19.350.000.000) F CFA repartis comme suite :
– Le gouvernement du MALI apportera une contribution de six cent millions 600.000.000 FCFA
– Le PNUD contribuera à la hauteur de quatre cent cinquante millions (450.000.000) F CFA
– La contribution de l’ONUDI s’élève à 400.000.000 FCFA
– Par ailleurs, plusieurs partenaires ont manifesté leur intérêt à la mise en œuvre du programme.

Gaoussou Kanté

Malijet

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