Hier, jeudi 19 septembre 2019, la salle de réunion de la Direction générale du commerce et de la concurrence, DGCC, a servi de cadre à la tenue d’une conférence de presse. L’objectif était de se prononcer sur la situation des prix et des stocks des produits de première nécessité au Mali. Occasion pour l’actuel directeur général de la DGCC, Boucary Doumbia, de préciser qu’une baisse des prix moyens a été, courant la semaine du 9 au 15 septembre, observée par la direction et ses différentes structures.
Cette conférence avait pour objet d’informer les consommateurs maliens sur la baisse des prix moyens constatée courant la semaine du 9 au 15 de ce mois. Ainsi, suivant la note de la DGCC, la présente donne concerne les produits céréaliers : riz, mais, mil, sorgho, le sucre, le lait en poudre, l’huile alimentaire, la farine de blé, la viande avec os et l’aliment bétail. Ainsi, dans son intervention, le directeur général de la DGCC, Boucary Doumbia, confie que les efforts ont été consentis au niveau de la DGCC pour obtenir ainsi un meilleur suivi de ces prix à la consommation tant au niveau des dispositifs mis en place à la direction qu’au niveau des services déconcentrés. Selon lui, ce travail de la direction est le fruit d’une collaboration avec certaines structures qui veillent sur la régulation du secteur de commerce et la protection des droits des consommateurs. Suivant les données de la direction, les marchés céréaliers se caractérisent par la poursuite de la stabilité des prix. Cette stabilité, lit-on dans le document, est ponctuée de quelques rares et légères fluctuations parendroits. Ces variations de cours des céréales observées sont, pour la DGCC, « essentiellement des baisses ».Selon les précisions du directeur et ses agents, présentement, la menace d’une résurgence existe toujours, et pourrait, estiment-ils, perturber le fonctionnement des circuits commerciaux. La baisse de ces prix moyens s’explique par le fait que les prix des catégories du riz local sont compris entre 350 et 500 CFA/Kg dans la capitale malienne courant cette semaine du 9 au 15 de ce mois. Sans oublier que le prix moyen national était de 389 CFA/Kg la semaine passée. Suivant les données de la direction, le riz brisé importé non parfumé est vendu entre 315 et 350 F CFA/Kg. Ce qui correspond, selon elle, à un prix moyen national de 340 F CFA/Kg. Les stocks grossistes de la capitale ainsi que dans les régions sont estimés à 55.533 tonnes contre 54.333 tonnes la semaine passée. Le stock de riz sous douane est de 457 tonnes courant la semaine du 9 au 15 septembre contre 666 tonnes quant à la semaine précédente. Le stock fait sur le territoire national est évalué selon ces données, à 55.990 tonnes couvrant 19 jours de consommation nationale. Quant au mil, le prix au producteur est compris entre 100 CFA/Kg pour la semaine du 9 au 15 contre 175 CFA/Kg quant à la semaine passée. Par rapport à l’année dernière, lit-on dans le document, le prix moyen national a baissé : 224 contre 264 CFAC/kg. Pour le sorgho, le prix moyen national est de 203 CFA/kg contre 264 F CFA/Kg pour l’année passée. Sur le marché, le prix du sorgho est compris entre 150 et 350 CFA/Kg. Le prix du sucre est compris entre 350 CFA pour la semaine du 9 au 15 contre 500 CFA quant à la semaine passée. Et le prix moyen national est de 452 CFA contre 465 CFA/Kg pour l’année dernière à la même période….Ainsi, les données de la DGCC et ses structures clarifient que les prix moyens à la consommation des autres produits de première nécessité sont restés stables par rapport au mois passé et à la semaine dernière. Cela, excepté aliment bétail qui a augmenté de 2%. Comparativement à cette même période de l’année passée, les prix moyens ont baissé pour tous les produits sauf le lait en poudre et la farine de blé qui sont restés stables, ressort de la note de la DGCC qui précise que les stocks disponibles sur le territoire couvrent 19 jours de consommation pour le riz,144 jours pour le sucre,46 jours pour le lait en poudre,59 jours pour la farine de blé et 21 jours pour l’huile alimentaire.
Mamadou Diarra
Source : Le Pays