Le NDI, en partenariat avec le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a organisé, le mercredi 12 avril 2017, un atelier intersectoriel sur le genre et la sécurité.
Organisé avec l’appui technique et financier du NDI, du Danemark et de la Norvège. Cet atelier fait partie intégrante du programme sahel intitulé « Renforcer le contrôle et la surveillance démocratiques du secteur de la sécurité. Ainsi, l’objectif général de l’atelier est de contribuer au renforcement de la prise en compte du genre dans la gouvernance du secteur de la sécurité et dans le processus de réformes, de réconciliation et de paix en cours au Mali.
Dans son intervention, le Représentant Résident du NDI au Mali, Dr. Badié Hima, a fait savoir qu’il y’a des textes nationaux et des conventions internationales sur la problématique évoquée dans cette session de haut niveau. Citant l’ensemble des résolutions pertinentes du conseil de sécurité des Nations Unies, telles que les résolutions 1325, 1888, 1889, il dira que ces résolutions ont essentiellement mis en exergue l’implication, la participation et la protection de l’ensemble des groupes vulnérables dans les situations de conflits. Selon le représentant résident du NDI, le Conseil de Sécurité a formulé plus d’une dizaine de résolutions de 20O4 à 2013 et que si nous lisons ces résolutions, tout en les abordant de très près, on se rend compte qu’il y’a deux centres d’intérêts. En ce sens, il dira que la première préoccupation est surtout la participation des femmes dans les instances de prises de décisions dans l’ensemble des processus et des mécanismes de prévention, de résolution ou de gestion de conflits. Concernant, la deuxième préoccupation, il a évoqué la prévention, la protection et le relèvement du post-conflit. Pour conclure, il a souligné que l’ultime bénéficiaire de tous ce processus est le processus de reforme et de renforcement de la gouvernance du secteur de la sécurité que l’Etat du Mali a engagé.
Pour le Représentant du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Souleymane Niaré, la problématique du genre doit se poser au niveau de tous les secteurs de développement, y compris le secteur de la sécurité qui connait les défis sécuritaires qui s’imposent aujourd’hui. A l’en croire, la question de sécurité est globale, de ce fait sa gestion doit être inclusive.
Au dire du Représentant du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, l’inspecteur général Moro Diakité, Cet atelier est d’une importance capitale pour le département, en ce qui concerne la prise en compte du genre dans les questions liées à la sécurité. Aussi, il a déclaré que la thématique de cette session constitue un volet essentiel de la feuille de route du département. Plus loin, il a expliqué, que le Mali est touché par différentes formes de sécurités et de violences dont plusieurs sont liées, notamment la crise et le problème socio-économique auxquels fait face le pays. Par ailleurs, il a indiqué qu’ils ont pris l’option de la démocratisation du secteur de la sécurité. De sorte qu’il s’avère plus que jamais nécessaire, de considérer, de quelle façon il est possible de mieux intégrer les femmes dans la gestion des questions de sécurité.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain