Ce grand rendez-vous des experts de la finance s’est tenu le lundi 25 à l’hôtel de l’Amitié. Il a enregistré la présence de tous les cadres des directions des finances et du matériel (DFM), le chargé de la commission des finances à l’Assemblée nationale, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Les travaux ont été présidés par le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé.
Le contexte macroéconomique qui prévaut à l’élaboration du budget 2020 est caractérisé par l’affermissement de l’activité économique mondiale et une baisse des cours des produits pétroliers, selon Dr. Boubou Cissé.
Et de rassurer sur l’état de notre économie dans la sous-région. Selon lui, les perspectives économiques dans l’Uémoa en 2020 restent favorables avec un taux de croissance estimé à 6,8 %, à condition d’œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires, la promotion de l’investissement privé et la bonne gouvernance. Les travaux porteront sur quatre thèmes pour le processus budgétaire.
« Le niveau des prix demeurerait relativement stable sous l’effet d’une bonne campagne agricole sur le plan national, les performances macroéconomique se poursuivront avec un taux de croissance de 4,7 % en 2018 grâce au dynamisme de agriculture. L’inflation estimée en 2018 est de 1 %… », a expliqué Dr. Cissé.
Il ressort d’une étude que les perspectives macro-économiques du Mali incitent à la mise en œuvre d’une politique budgétaire prudente, consécutive à un léger repli du taux de croissance réel estimé à 4,9 % contre 5,0 % en 2019. Quant à l’inflation elle restera inchangée par rapport à 2019, soit 2,1 %. Cette stabilité macro-économique doit être consolidée et renforcée à travers une planification budgétaire visant une forte mobilisation des recettes intérieures et une amélioration de la qualité de la dépense en vue promouvoir une croissance économique durable et inclusive.
Amadou Aly Kouyaté
La Lettre du Mali