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Procès du fils de Khadafi : L’ONU rappelle Tripoli à l’ordre

Le procès de Saif al-Islam Kadhafi, condamné à mort en 2015, a été remis en cause ce mardi 21 février par les Nations Unies. L’organisation internationale évoque le non-respect des normes internationales et indique que face à des accusations de meurtre, le fils de l’ancien leader libyen, Mouammar Kadhafi devrait être transféré à la Cour pénale internationale.

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Cinglant désaveu, c’en est un. Les Nations Unies ont remis en cause, la condamnation à mort de Saif al-Islam en juillet 2015 par une cour de Tripoli pour crimes de guerre. Un rapport de l’organisation internationale mentionne de graves violations dans la procédure ayant conduit à la condamnation du fils de l’ex-dirigeant libyen et de ses 37 co-accusés.

Il s’agit par exemple de la détention prolongée au secret sans accès à leurs avocats et familles, et aussi des allégations de torture qui n’ont nullement fait l’objet d’une enquête appropriée. Selon le rapport, la procédure n’a pas respecté les normes internationales et les normes pour un procès équitable. Elle a aussi violé la loi libyenne à certains égards. Aucun témoin à charge n’a été appelé à témoigner devant les tribunaux, ce qui a porté atteinte à la capacité des accusés de contester les éléments de preuve.

Au vu de ces éléments, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme en Libye, Zeid Ra’ad Al Hussein exhorte les autorités libyennes à réformer le système judiciaire. Il a exhorté les dirigeants libyens à transférer Saif al-Islam Kadhafi à la Cour pénale internationale.

Depuis la chute de son père en 2011, Saif est déténu à Zintan, une région montagneuse de l’Ouest, par l’une des factions rebelles qui se disputaient le pouvoir à la mort de Kadhafi. Les forces de Zintani ont refusé de le remettre, affirmant qu’elles n’ont pas confiance à Tripoli, qui pourraient le ‘‘laisser s‘échapper’‘.

Saif, l’ancien chef du renseignement Abdullah al-Senussi et l’ancien Premier ministre Al-Baghadi a-Mahmoudi font partie des neuf accusés condamnés à mort.

 

Christophe SESSOU / beninmondeinfos.comSource : beninmondeinfos.com

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