Le Mardi 24 juillet 2018, le candidat Mamadou Diarra s’est exprimé dans un communiqué signé par M. Boubacar Salif Traoré, mandataire national du candidat. Dans ce communiqué, le candidat fait mention de ses inquiétudes, ainsi que de ses recommandations.
Dans ce communiqué signé par M. Boubacar Salif Traore, le mandataire national du candidat Mamadou Diarra, nous pouvons lire dès l’entame que depuis le début du processus électoral au Mali, le candidat Mamadou Diarra a été la première personne à pointer du doigt les insuffisances liées à l’organisation de l’élection présidentielle du 29 juillet.
Dans ce communiqué, le candidat explique ses inquiétudes qui sont, entre autres : « L’acheminement du matériel électoral, l’impréparation des autorités administratives, les conditions sécuritaires et le budget des élections », lit-on dans ledit document.
Pour le candidat Mamadou Diarra, face aux documents découverts par l’opposition, les arguments avancés par le gouvernement sont très légers. Les jeunes qui ont l’âge de voter sont moins présents ; pour la situation des Maliens de l’extérieur, il relève que la distance entre les domiciles et les bureaux de vote constitue un obstacle majeur au vote de ces derniers. Ces arguments, selon lui, démontrent l’absence de crédibilité dans l’organisation de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 de la part des autorités en charge de sa bonne organisation.
L’auteur de « C’est possible au Mali » a daigné, à ce titre, formuler des recommandations aux autorités maliennes. C’est dans ce cadre qu’il propose « d’apporter de toute urgence un fichier électoral audité et crédible ; de mettre à la disposition du peuple malien une carte de la situation sécuritaire et des lieux de vote ; de revoir la carte des bureaux de vote pour les Maliens de l’extérieur ; de définir les zones accessibles pour les observateurs étrangers. »
À travers ce communiqué, le candidat démontre qu’il reste engagé en faveur du débat démocratique qui peut apporter la paix et la sécurité au Mali.
Abdou Ongoiba, stagiaire
Source: Le Pays