Hier s’est tenue à la Bourse du Travail de Bamako une Conférence de presse dont L’objectif était d’échanger sur la problématique liée au numéro de la carte Nina sur le passeport.
Kalilou Diallo, Volontaire malien engagé pour les problèmes de la diaspora, a rappelé que « les Maliens de l’extérieur investissent beaucoup au Mali pour l’amour et le bien -être de leur patrie ». Investissement qu’il a particulièrement salué pour le bien-être de l’Etat malien en citant Chérif Haïdara, le président du Conseil Supérieur de la Diaspora au Mali (CSDM) qui lui a confirmé, dans une de ses déclarations: « Chaque année, les Maliens de la diaspora font don de plus de 1000 milliards de francs CFA au Mali.»
Par contre, faute de numéro de la carte Nina, les activités économiques des Maliens de la diaspora sont à présent compromises. « En plus, la carte Nina est biométrique. Par frottement, elle peut se dépouiller légèrement de ses écritures. Et la procédure pour se procurer une nouvelle carte Nina n’aboutit pas », a-t- il ajouté.
Selon les explications de Kalilou Diallo, beaucoup de Maliens de l’extérieur vivent actuellement dans une situation de frustration et de précarité : ils n’ont pas de carte Nina ou la visibilité de l’écriture de la carte Nina est compromise. En effet, reconnu universellement, ce fameux numéro de Nina est le seul numéro d’identification nationale.
« Sans le numéro de la carte Nina sur le dossier, les Maliens de l’extérieur n’ont aucune chance d’être logé à fortiori (…)
BAH DIABY
NOUVEL HORIZON