Suite à la parution de l’article ‘’Sommet Afrique-France : les gardes de corps refusent la prime de 8 000 F CFA décidée par le Ministre de la Sécurité’’ dans le numéro 357 du journal Procès-verbal en date 16 janvier 2017, le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile tient à donner quelques précisions afin de mieux informer l’opinion.
Les agents de protection rapprochée déployés dans le cadre du sommet Afrique – France sont tous des fonctionnaires de l’Etat et à ce titre ils perçoivent un salaire qui justifie leurtravail de tous les jours.
Tous les éléments des forces de sécurité et de protection de civile (policiers, gendarmes, gardes et sapeurs-pompiers) engagés pour la couverture sécuritaire du sommet ont perçu un per diem d’un montant unique et uniforme de 2000f CFA par jour et cela pendant quatre jours ce qui fait 8000f CFA par élément.
Ce taux a été appliqué du coordinateur du centre de commandement (Directeur General de la Police Nationale) jusqu’aux élèves sous-officiers de police. Les agents de protections rapprochées sont des éléments de sécurité au même titre que les autres déployés dans différents domaines (jalonnement, couvertures sanitaires, sécurité aéroport, sécurité CICCB, …).
La formation de protection rapprochée qu’ils ont reçue par les soins du Département de la Sécurité ne les mets pas au-dessus des autres car chacun est spécialiste dans son domaine.Ils devraient plutôt être fiers d’avoir dignement accompli avec succès la mission qui leur a été confiée par la hiérarchie.
S’agissant des costumes, il convient de préciser que ceux-ci ont été réalisés spécialement pour eux suivant le MARCHE N°00864 DGMP/DSP 2016. Il n’a donc nullement été question pour le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile de payer quoi que ce soit de sa « propre poche.»
Les costumes en question ont été réalisés sur le budget alloué au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile dans le cadre du sommet Afrique-France et non sur fonds propres du Ministre.
Source : l’indicateur du renouveau