Le bradage des bâtiments publics de l’Etat a fait l’objet de plusieurs critiques au sein de la population. Lors d’une de ses manifestations, le Collectif des acteurs des marchés de Bamako avait évoqué la vente des bâtiments aux plus riches comme l’un des motifs de leur arrêt de travail. Tout récemment, c’est la vente du bâtiment de l’Institut National des Arts (INA) qui a créé la polémique. Pour mettre la lumière sur cette affaire le Procureur du Pôle Économique et Financier a décidé d’ouvrir une enquête.
Le tonitruant magistrat Mahamadou Kassogué a informé l’opinion de cette décision à travers une lettre, hier jeudi 29 avril 2021.
Le Procureur du Pôle anti-corruption a indiqué que depuis quelques temps, des rumeurs persistantes font état de la cession à des particuliers de l’immeuble abritant l’Institut National des Arts (INA). ‘‘Cette cession qui n’a été portée à la connaissance du public que de façon incidente, semble à tous égards être intervenue dans des conditions laissant subsister de sérieux doutes sur la transparence de l’opération’’, estime le Procureur.
De l’entendement de Mahamadou Kassogué, d’autres biens immobiliers de l’État ont été cédés à des particuliers, suscitant l’incompréhension des populations dans des conditions similaires.
‘‘Face aux forts risques de malversations inhérents à de telles opérations et à l’indignation que ces cessions suscitent (…)
MAHAMANE TOURE
NOUVEL HORIZON