Le soutien à IBK éparpille les abeilles !
A quelques mois cruciaux de l’élection présidentielle, rien ne semble aller dans la ruche. Les divergences au sein du parti ne font qu’augmenter de jour en jour. Si l’on croyait qu’ils étaient en commun accord pour désigner un candidat sorti tout droit de leurs rang, la déclaration signée par Kalfa Sanogo, Dramane Dembélé et Moustaph Dicko, qui décident conjointement de suspendre leur participation au processus actuel de désignation du candidat de l’Adema pour 2018, en dit long sur la chose.
« Le clan IBK » au sein du parti qui ne prévoyait pas de candidat pour l’élection présidentielle prochaine et aspirait à accompagner IBK semble, gagner le jeu à travers le comité exécutif du parti qui veut imposer l’ancien président et ami d’IBK, le professeur Dioncouda Traoré, qui au préalable ne veut pas être candidat.
Les trois candidats du parti, taxés comme anti IBK, à savoir Kalfa Sanogo, Dramane Dembélé Moustaph Dicko, sont rejetés par le comité exécutif. Dans cette logique, ils ont donc décidé ensemble de suspendre leur participation au processus de désignation du candidat de l’Adema.
En effet, la candidature du professeur avait été proposée et même annoncée depuis un moment, mais l’ancien président intérimaire du Mali n’était pas d’accord, parce qu’il voulait prendre sa retraite politique. Le professeur n’est plus membre actif du parti, mais plutôt un président d’honneur. Jusque-là, il n’a effectué aucune sortie médiatique pour confirmer sa candidature et se trouve en dehors du pays pour des soins. Pourquoi vouloir imposer un président d’honneur qui n’est même pas intéressé alors que d’autres membres, fervents défenseurs des idéaux du parti sont partants ? D’autant plus que ce dernier avait déjà annoncé qu’il ne serait pas candidat face à IBK si jamais ils atteignaient tous les deux le second tour. Dans les coulisses, on nous parle de dettes morales et politiques, faisant croire que Dioncounda et plusieurs membres du parti seraient redevables à IBK. Cette situation confuse créée exprès par le président du parti et complices, risque de porter un coup dur à la popularité du parti, en cette approche de la présidentielle. L’Adema-PASJ risque d’être le grand perdant s’il aborde les élections en rangs dispersés.
Maryam
SOURCE LE DENONCIATEUR