Dans le contexte sécuritaire malien, comment organiser l’élection présidentielle de juillet prochain ? Le ministre malien de la Sécurité, le général Salif Traoré, a élaboré un plan de sécurisation du scrutin.
Pour la sécurisation de l’élection présidentielle, une commission nationale a été créée. Le général Salif Traoré, ministre malien de la Sécurité, en fait partie : « Cette commission présidée par moi-même comprend également toutes les forces de sécurité intérieure, plus les militaires. Et avec l’appui de la Minusma, par exemple, nous sommes en train de former ces militaires-là, justement, à la sécurisation des élections, puisque ce n’est pas leur mission de tous les jours, et éventuellement Barkhane ».
Dans les dix régions administratives du Mali, également dans le district de Bamako, on retrouve une structure décentralisée de sécurisation des élections. Soit au total au moins 11 000 agents de sécurité sur le terrain pour environ 23 000 bureaux de vote.
Un chiffre qui n’est pas fixe assure le général Salif Traoré : « On parle de 11 000, mais il y aura toujours de la flexibilité. On pourra augmenter ou diminuer en fonction des besoins. Pour nous, c’est avant, pendant et après. Avant c’est, par exemple, dès aujourd’hui. Les premières cartes d’électeurs sont arrivées. Et dès maintenant, les magasins dans lesquels ces cartes sont entreposées sont sécurisés par les forces de sécurité intérieures. Il en sera de même lors de leur convoyage, il en sera de même lors de leur distribution, il en sera de même le jour du scrutin ».
Des meetings officiels seront également sécurisés et les candidats retenus à la présidentielle malienne auront droit, selon le ministre, à une protection officielle lors de certains déplacements.