Au Mali, les candidats continuent de faire leur apparition dans la perspective de l’élection présidentielle de juillet prochain. Une quinzaine d’entre eux se sont déjà déclarés. Ce mardi 1er mai, Daba Diawara, leader du Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS), un mouvement d’opposition, a été investi à son tour à Bamako.
La salle du Mémorial de Modibo Keita de Bamako, la capitale malienne, était comble ce mardi. A son entrée, Daba Diawara a aussitôt été acclamé. L’ancien ministre de la Réforme de l’Etat a d’abord expliqué pourquoi le mouvement qui soutient sa candidature à la présidentielle de juillet prochain s’appelle « Un Mali debout ».
« J’estime qu’aujourd’hui, le Mali doit se mettre debout pour faire face à tous les dangers qui le menacent, pour un Mali démocratique, un Mali indépendant et souverain », a-t-il déclaré.
Réécrire l’accord d’Alger
Dans la salle, des militants acquis à sa cause témoignent. « Il n’est pas majoritaire mais il a la tête sur les épaules, explique l’un d’entre eux.Il se bat pour la nation. Il peut faire rêver n’importe qui. » « Nous avons confiance en lui, déclare un autre. Il peut faire beaucoup pour le Mali. Surtout pour la crise du Nord. »
La situation dans le nord du pays reste en effet la préoccupation du candidat Daba Diawara, président d’un mouvement d’opposition, le Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS), et juriste de formation.
Pour lui, l’accord de paix d’Alger entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) est caduc. S’il est élu, un nouvel accord sera nécessaire. Il faudra également, selon lui, « une autre manière de gouverner le Mali ».