Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Présidentielle 2018 : Moussa Sinko Coulibaly se lance dans la danse

Il est parmi les quatre candidats déjà déclarés. Les trois autres sont le maire de Sikasso, Kalifa Sanogo,  Modibo Koné, ancien PDG de la CMDT et Hamadoun Touré, ancien chef de l’UIT

Des milliers de personnes ont participé samedi dernier à Bamako à un meeting de l’ancien ministre et ex-directeur de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye, Moussa Sinko Coulibaly, un général qui a récemment démissionné de l’armée pour se présenter à l’élection présidentielle de 2018.

Habillé en grand boubou blanc et bonnet blanc, le général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly a lancé officiellement sa Plateforme pour le changement intitulé « Faisons le Mali autrement ». Ce mouvement a pour but, selon lui, de changer l’image du Mali en apportant des actions concrètes pour notre pays. La cérémonie de lancement s’est déroulée au terrain municipal de Magnambougou en Commune VI du district de Bamako, en présence de nombreuses responsables politiques.

Prenant la parole, le général Coulibaly a qualifié le régime du président IBK d’incapable car, tout d’abord, il lui a interdit de faire son lancement au Stade du 26 mars. Chose qui a vraiment sauvé l’honneur du général, car la foule qui a pris part à ce lancement ne pouvait pas remplir le stade du 26 mars.

“Vous êtes 60.000 personnes devant moi, prêtes pour le changement. Ce changement aura lieu cette année avec les élections présidentielles, parce que le régime du président Keïta a échoué”, a déclaré Moussa Sinko Coulibaly, applaudi par ses partisans.

La victoire finale est sûre, le président IBK et son équipe ne seront plus là au mois de septembre prochain a t-il indiqué. Il compte pour cela sur le peuple malien. Parlant de la situation sécuritaire, Moussa Sinko Coulibaly dira qu’en 2017 des centaines de Maliens ont perdu la vie à cause du manque de sécurité dans le pays, beaucoup de localités demeurent sans école. Alors que lui-même est l’un des comptables de cette situation. « Il est grand temps que les Maliens se réveillent pour leurs droits. La surfacturation de l’avion présidentiel, l’armement car, tous les marchés de l’armée, sans exception, ont été surfacturés, des engrais frelatés donnés aux paysans et surtout le déguerpissement qui a engendré plus des chômeurs qu’auparavant ».

En outre, le général Sinko, demande au  Président de la République IBK de  démissionner  avant la fin de son premier mandat ou de ne pas se présenter pour un second mandat. Car, selon lui,  il ne pourra compter sur aucun votant à moins que ce ne soit seulement ces 40 ministres.

Il a terminé  en lançant un appel à tous les Maliens sans exception à rejoindre ce mouvement car, c’est pour tout le monde. Que les Maliens sachent que l’union fait la force, donc en s’unissant, ils pourront bâtir à nouveau ce beau pays.

Rappelons que le Gal Moussa Sinko Coulibaly, est parmi les quatre candidats déjà déclarées pour la présidentielle de 2018. Les trois autres sont le maire de Sikasso, Kalifa Sanogo,  Modibo Koné, ancien PDG de la CMDT et Hamadoun Touré, ancien chef de l’UIT.

AMTouré

Source: Le 22 Septembre

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance